Gilets jaunes : l'opposition sceptique sur le grand débat national

L'Elysée prend la main sur le grand débat national de trois mois voulu par Emmanuel Macron. Le président de la République, qui a bousculé son agenda pour l'occasion, réunit en ce moment douze de ses ministres, son Premier ministre, des acteurs du monde économique, mais aussi Chantal Jouanno, chargée d'organiser cette concertation. Mais, la présidente de la commission nationale du débat public va tenter de marquer son territoire. Dans une lettre adressé à Matignon, elle a lancé un avertissement, rappelant que ces concertations locales "n’ont pas vocation à se transformer en meeting politique". Cela vaut pour le gouvernement, mais aussi pour les partis politique. A l'Assemblée nationale, les députés regardent également avec prudence la mise en place de cette concertation nationale. Reportage d'Anne Fauquembergue. 

Les autres titres du journal

Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, reçoit trois syndicats de policier ce mardi soir. Objectif : calmer la grogne des forces de l'ordre, épuisées et en mal de reconnaissance, après des semaines de mobilisation des gilets jaunes. 

Très fragile trêve au Yémen. Les armes se font toujours entendre dans la zone portuaire stratégique d'Hodeida. 

Un Français jugé à partir d'aujourd'hui à Hambourg. Il est soupçonné d'être l'un des casseurs du sommet du G20 en juillet 2017. Les précisions de notre correspondant en Allemagne. 

Et puis, à la fin de ce journal, nous irons à la rencontre d'une icône des droits des femmes, une icone anti-Trump : Ruth Bader Ginsburg - ou "RBG" - est magistrate à la Cour suprême des Etats-Unis.