Quarante ans après son discours historique pour la fin de la peine capitale en France, l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter a fait un vibrant plaidoyer pour son abolition "universelle".
Il y a tout juste quarante ans, au Palais Bourbon, l'avocat avait dénoncé "les exécutions furtives", à l'aube, dans les cours de prison. Le lendemain, les députés votaient l'abolition de la peine de mort en France, par 363 voix contre 117. À 93 ans, l'ancien garde des Sceaux n'a rien lâché de son combat. À l'Assemblée nationale, devant un parterre de députés, officiels et représentants de la société civile, Robert Badinter a prononcé un nouveau discours, plus court qu'en 1981, mais empreint de la même conviction. Cette fois pour appeler à l'abolition universelle de la peine de mort. Compte-rendu de Rosalie Lafarge.
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