

"Ils sont de champions remarquables des droits humains, de la démocratie et de la coexistence pacifique". C'est ainsi que le comité Nobel a présenté l'attribution du prix Nobel ce matin au centre Ukrainien pour les droits civils, à l'ONG russe Memorial et à l’opposant biélorusse Ales Bialiatski.
Ales Beliatski, actuellement en prison, est le fondateur du centre de défense des droits de l'homme Viasna ; l'ONG russe Memorial, qui a été dissoute par Vladimir Poutine, œuvre pour que les victimes du régime soviétique ne soient pas oubliées. Le centre Ukrainien pour les libertés civiles répertorie les crimes de guerre russe dans le conflit en cours.
Un choix qui n'est pas dirigé contre Vladimir Poutine assure le comité Nobel mais ce choix a une force politique évidente.
La cheffe de l'opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa se dit d'ailleurs très heureuse du prix Nobel. Actuellement en France, elle espère que cette nomination va porter l'attention sur la Biélorussie, la torture et l'emprisonnement des militants des droits de l'homme.
Les autres titres
L'Ukraine et l'énergie sont les deux principaux sujets forts du sommet de Prague où sont réunis les Européens.
Emmanuel Macron annonce un fonds de 100 millions d'euros pour l’achat direct par Kiev de matériel militaire. Par ailleurs l'Union Européenne va mettre en place des mécanismes de solidarité pour faire face à la flambée des prix de l'énergie. Charge à la Commission de prendre des décisions d'ici le prochain sommet européen des 20 et 21 octobre.
Le mouvement social chez TotalEnergies et Esso-Exxon Mobil ne faiblit pas, un nombre croissant de stations essences ont du mal à être ravitaillées, 15 % selon gouvernement. Un chiffre sous-estimé selon le patron de Systeme U Dominique Schlecher.
Les syndicats demandent une revalorisation des salaires, la plus grande raffinerie TotalEnergies est à l'arrêt ...celle de Gonfreville l'Orcher, en Seine Maritime. Plusieurs autres sont extrêmement perturbés.
Le président Emmanuel Macron et la première ministre Elisabeth Borne, ont lancé un appel à la responsabilité des directions et syndicats des groupes pétroliers.
Piqûres sauvages en soirée : une psychose pour peu de cas concrets
Depuis le début de l’année, 2 100 personnes ont porté plainte pour des piqûres en soirée, mais aucune substance n’a été retrouvée dans les analyses des victimes, et seules une dizaine d’interpellations ont eu lieu. Le point sur les enquêtes en cours avec Anne Laure Barral, de la cellule Investigation de Radio France.
Les premiers témoignages sur ces mystérieuses piqûres sont arrivés il y a un an au Royaume-Uni avant de toucher la France, surtout, au printemps dernier. Enquête d'Anne-Laure Barral
4 min
L'équipe
- Journaliste
- Journaliste
- Collaboration