Nouvelle-Calédonie : la victoire officielle des pro-France ne signifie pas la défaite des indépendantistes

La Nouvelle-Calédonie reste française. Le "non" à l'indépendance l'a emporté massivement au troisième et dernier référendum d'autodétermination de l'archipel. Plus de 96% des votes, sur fond d'abstention massive (la participation plafonne à 43%). Le président de la République Emmanuel Macron a pris acte du résultat.

La Nouvelle-Calédonie reste française, donc, mais quelle sera maintenant l'attitude des indépendantistes ? Ils demandaient le report du vote à septembre 2022, officiellement en raison de la crise sanitaire qui plonge la population kanak dans le deuil et empêche une campagne équitable. Leur appel à bouder le scrutin a été largement suivi. Roch Wamitan, le président du congrès de Nouvelle Calédonie, conteste toujours la légitimité de ce troisième référendum

Les prochaines discussions sur le statut de la Nouvelle-Calédonie s'annoncent difficiles, d'autant que contrairement aux apparences, il n'y a pas un vainqueur et un vaincu.

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Aux Etats-Unis, c'est "l'une des pires séries de tornade" de l'histoire du pays selon Joe Biden. Des pans entiers de villes ravagés, à Mayfield, 10.000 habitants, ce sont de véritables scènes de désolation. Les sauveteurs continuent de chercher des rescapés sous les décombres. Le bilan officiel est de 94 morts. Mais il risque de s'alourdir, redoute le gouverneur de l'Etat du Kentucky Andy Beshear.

Anne Hidalgo, à la peine, tente de relancer sa campagne présidentielle : la candidate socialiste est en meeting à Perpignan ce dimanche 12 décembre. Sa proposition de primaire à gauche a fait pschitt, pratiquement tous ses interlocuteurs s'y sont opposés, mais la maire de Paris ne désespère pas.