La Chine vieillissante compte sur le troisième enfant pour relancer sa natalité

Dans les rues de Pékin le 12 mai 2021
Dans les rues de Pékin le 12 mai 2021 ©AFP - GREG BAKER
Dans les rues de Pékin le 12 mai 2021 ©AFP - GREG BAKER
Dans les rues de Pékin le 12 mai 2021 ©AFP - GREG BAKER
Publicité

Cinq ans après avoir abandonné la politique de l'enfant unique, la Chine autorise les couples à faire un troisième enfant. La natalité chinoise s'est littéralement effondrée l'an dernier, à son plus bas niveau depuis la fondation du régime communiste en 1949.

Avec 1,4 milliard d'habitants environ, la Chine, reste le pays le plus peuplé au monde, juste devant l'Inde. Mais les Chinois ne font plus assez d'enfants pour assurer le renouvellement des générations. Le nombre de naissances est tombé à 12 millions en 2020, contre 14,65 millions en 2019. Pour inverser la tendance, le président chinois Xi Jinping  a décidé d'autoriser un troisième enfant par couple.  La politique de l'enfant unique est définitivement enterrée. 

Les explications de Dominique André à Pékin

55 sec

Evolution du taux de natalité chinois de 1960 à 2019
Evolution du taux de natalité chinois de 1960 à 2019
© AFP - LAURENCE CHU

Le Danemark a joué un rôle dans l'espionnage de plusieurs responsables politiques européens par la NSA, l'agence de renseignement américaine. C'est ce qu'a révélé hier une enquête menée par un consortium de grands médias européens. On savait déjà que la NSA avait réussi à espionner le portable de la chancelière Angela Merkel entre 2012 et 2014. Le fait que les Américains se soient branchés sur des câbles sous-marins danois a provoqué une onde de choc en Allemagne. On retrouve à Berlin Ludovic Piedtenu.

Publicité

Au Nigeria, les enlèvements d'écoliers n'ont jamais cessé depuis le rapt des lycéennes de Chibok en 2016. Hier encore, des dizaines d'hommes armés ont pris d'assaut une école musulmane dans le centre-nord du pays. On ne sait pas combien d'enfants ont été enlevés, mais environ 200 d'entre eux se trouvaient dans l'établissement. L'attaque a eu lieu dans l'Etat nigérian du Niger. Les explications d'Omar Ouahmane.

En Italie, les deux anciens propriétaires de la plus grande aciérie d'Europe ont été condamnés aujoud'hui à 20 et 22 ans de prison ferme. Située à Tarente dans les Pouilles, cette aciérie a engendré une pollution qui serait à l'origine d'au moins 400 décès. Les juges italiens ont estimé que les deux hommes condamnés avaient provoqué une véritable catastrophe environnementale. Les précisions à Rome de Bruce de Galzain.  

C'est une tribune qui attise le débat sur le bien fondé de l'énergie éolienne. Dans le Figaro, Stéphane Bern interpelle la ministre de la Transition écologique : "Madame Pompili, les éoliennes sont une négation de l'écologie". Pour le journaliste et animateur, "l'énergie éolienne pollue gravement la nature et détruit le patrimoine de la France", qu'il soit naturel ou bâti. La droite et le Rassemblement national saluent cette tribune au vitriol de Stéphane Bern, preuve que les éoliennes sont aujourd'hui un sujet de clivage politique. L'analyse de Sophie Delpont.

Comme chaque lundi, place à Demain l'éco, notre rendez-vous consacré à l'économie du futur immédiat. Nous nous intéressons ce soir à une start-up de Bayonne, Wave Bumper, qui a mis au point des boucliers amovibles pour lutter contre la submersion marine. Avec le réchauffement climatique, la multiplication des tempêtes, ouragans et autres cyclones a accru ce risque. Wave Bumper développe avec l'Agence spatiale européenne une application et un calculateur pour prédire la force des vagues et la modification du littoral. Son expertise a même convaincu l'armée américaine. C'est un reportage d'Annabelle Grelier.    

Il y a vingt ans, Sciences Po Paris lançait une réforme majeure pour diversifier le recrutement de ses élèves, les Conventions d'éducation prioritaire imaginées par son directeur de l'époque, Richard Descoings, aujourd'hui disparu. Le dispositif continue à se développer, avec une augmentation du nombre de lycées partenaires, notamment dans ce que l'on appelle la France périphérique, la France de la ruralité. Sciences Po veut relancer la filière, car le nombre de candidats intéressés est en baisse. Les précisions d'Hakim Kasmi.