

L'Assemblée nationale a commencé à examiner le projet de loi sur la fin de l'état d'urgence sanitaire. A gauche comme à droite, on reproche au gouvernement de conserver plusieurs mesures restrictives après le 10 juillet.
La France sortira de l'état d'urgence sanitaire le 10 juillet prochain, mais le gouvernement compte bien "organiser" cette sortie. C'est tout l'enjeu du débat qui s'est ouvert aujourd'hui à l'Assemblée. Les oppositions de gauche et de droite soupçonnent Emmanuel Macron de vouloir maintenir un état d'urgence qui ne dirait pas son nom. Un soupçon nourri par le fait que plusieurs dispositions qui limitent les déplacements et les rassemblements seront conservées jusqu'à l'automne.
Fin de l'état d'urgence sanitaire : le reportage de Rosalie Lafarge à l'Assemblée
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Le gouvernement travaille également sur le retour obligatoire des écoliers et des collégiens dès lundi prochain. Le ministère de l'Education nationale prépare un nouveau protocole sanitaire qui assouplit les contraintes. La règle de la distanciation physique sera abolie en maternelle, vient d'annoncer le ministre Jean-Michel Blanquer.
Premiers signes de reprise économique en France selon la dernière note de conjoncture de l'INSEE. L'Institut table désormais sur une chute de 17% du PIB au deuxième trimestre, contre 20% pour une précédente estimation publiée fin mai. Les explications de Catherine Petillon.
Comme chaque mercredi dans ce journal, place à "L'éco d'après", notre dossier économique consacré justement à la sortie de crise. L'année 2020 aurait dû être celle de la raison d'être des entreprises. La loi PACTE inscrit dans les statuts d'une entreprise ses objectifs sociaux et environnementaux. Mais la crise sanitaire a changé la donne. Face à l'urgence économique, la responsabilité sociale et environnementale n'est plus vraiment une priorité pour les entreprises. Un dossier préparé ce soir par Anne-Laure Chouin.
La France et la Turquie ont frôlé l'incident militaire en Méditerranée. Et Paris exprime officiellement son mécontentement vis-à-vis d'Ankara. Après l'Elysée dimanche qui dénonçait une politique turque de plus en plus agressive, c'est la ministre de la défense Florence Parly qui fustige l'attitude du régime Erdogan. Elle doit le faire aujourd'hui lors d'une réunion de l'OTAN. A l'origine du coup de sang français, une frégate de la Marine nationale prise à partie par un navire turc il y a quelques jours au large de la Libye. Les précisions de Nathalie Hernandez.
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