

"Amérique, je suis honoré d'avoir été choisi et je promets d'être un Président pour tous les Américains, qu'ils aient voté pour moi ou non", déclare-t-il sur Twitter. Le candidat démocrate et ancien vice-président de Barack Obama vient de remporter la Pennsylvanie et l'emporte sur Donald Trump.
- Roger Cohen Editorialiste du New York Times et du Herald Tribune
Le démocrate Joe Biden l'emporte sur le républicain Donald Trump au terme de décomptes interminables, de polémiques répétées, d'une campagne marquée par la pandémie et de débats entre les deux candidats qui auront brillé par leur superficialité et leur forme dégradée. A l'image d'une société américaine divisée.
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Correspondance depuis Philadelphie, en Pennsylvanie, de notre envoyé spécial Maxime Tellier et première analyse de notre envoyé spécial permanent à Washington Gregory Philipps, qui a suivi tout le mandat de Donald Trump. Le Président sortant qui jouait au golf au moment de cette annonce et a estimé que l'élection était loin d'être terminée, sans reconnaître la moindre défaite. Donald Trump qui a accusé Biden de se "précipiter pour se présenter faussement" en vainqueur (communiqué).
Après quatre jours de suspense, le succès de Joe Biden dans l'Etat-clé de Pennsylvanie, avec au total au minimum 273 grands électeurs, a fait pencher la balance. 270 grands électeurs sont nécessaires pour entrer à la Maison Blanche d'après le système électoral nord américain.
C'est la victoire à près de 78 ans d'un vieux routier de la politique américaine et l'arrivée au pouvoir, pour la première fois, d'une femme comme vice-présidente : Kamala Harris, fille d'un père d'origine jamaïcaine et d'une mère indienne. Avec une participation historique des Américains (aux alentours de 67 %), du jamais vu depuis 1900. Le président-élu prêtera serment et entrera officiellement en fonction le 20 janvier 2021.
A écouter également dans notre journal, la réaction de l'éditorialiste au New York Times Roger Cohen :
Roger Cohen : "Avoir au moins à la Maison Blanche un homme décent est le début pour les États-Unis pour se remettre de ce cauchemar."
2 min
C'est la fin du cauchemar. C'est la fin d'un président qui a gouverné toujours en enflammant les divisions, qui n'avait aucun respect pour la vérité, avec des mensonges tous les jours et qui a complètement abandonné les valeurs américaines : la démocratie, la liberté et les droits de l'homme.

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