

"Sans justice pas de république". Le mot d'ordre de milliers de manifestants ce dimanche dans tout le pays, consternées par les conclusions de la Cour de Cassation, qui a estimé impossible de juger le meurtrier de Sarah Halimi, reconnu pénalement irresponsable de son acte.
Paris, Marseille Strasbourg... Des milliers de personnes étaient rassemblées ce dimanche après-midi dans plusieurs villes du pays pour contester l'absence de procès, après le meurtre de Sarah Halimi. La sexagénaire, tuée chez elle par Kobili Traoré en 2017 à Paris. Ce dernier a été reconnu pénalement irresponsable par la cour de cassation le 14 avril dernier, qui a en revanche retenu le caractère antisémite du crime. Gros consommateur de cannabis, Traoré était en proie à "une bouffée délirante" quand il a tué sa voisine, selon les experts psychiatrique qui l'ont examiné. Juste avant les manifestations, le ministre de la justice Eric Dupont-Moretti a annoncé qu'un projet de loi sur l'irresponsabilité pénale serait présenté fin mai en Conseil des Ministres pour "combler un vide juridique". Alain Gastal était dans le cortège parisien, son reportage.
Cette absence de procès fait également réagir en Israël, où une manifestation était aussi organisée devant l'ambassade de France à Tel Aviv.
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Une cinquième personne a été placée en garde à vue deux jours après le meurtre d'une fonctionnaire de police à Rambouillet. Le procureur du parquet national antiterroriste a livré des détails sur le profil du tueur, parlant d'une radicalisation "peu contestable" et de "troubles de la personnalité". On y revient en détails avec Laura Dulieu.
Le ministre de la santé irakien suspendu après l'incendie dans un hôpital de Bagdad, qui a fait plus de 80 morts. En cause des négligences qui ravivent la colère sociale, au sein d'une population excédée par sa classe politique.
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