

Conseil européen tendu à Bruxelles. Dès son arrivée, le chef du gouvernement italien a mis la pression sur les participants au sommet, réclament des actes concrets sur la question migratoire.
Sans surprise, le Conseil européen de Bruxelles s'est ouvert dans un climat de fortes tensions. Les 28 sont profondément divisés sur la question migratoire. Des divergences encore plus évidentes depuis que l'Italie a refusé d'accueillir les migrants recueillis au large de la Libye par deux bateaux humanitaires, l'Aquarius puis le Lifeline. Et aujourd'hui, c'est encore Rome qui a tapé du poing sur la table. Alors que les européens sont censés discuter de leur politique migratoire ce soir, autour d'un dîner, le président du conseil italien a prévenu dès son arrivée qu'il opposerait son veto aux conclusions du sommet, s'il n'obtenait pas satisfaction.
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En Syrie, les bombardements contre la province de Deraa gagnent encore en intensité. Plus de 20 civils ont été tués aujourd'hui, et l'ONU a dû suspendre ses convois humanitaires depuis la Jordanie.
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