Recours aux armes chimiques en Syrie : faut-il encore des preuves ?

Des enfants syriens sont soignés pour des problèmes respiratoires dans une clinique de la Ghouta orientale, après des raids aériens (07/03/18)
Des enfants syriens sont soignés pour des problèmes respiratoires dans une clinique de la Ghouta orientale, après des raids aériens (07/03/18) ©AFP - Amer ALMOHIBANY
Des enfants syriens sont soignés pour des problèmes respiratoires dans une clinique de la Ghouta orientale, après des raids aériens (07/03/18) ©AFP - Amer ALMOHIBANY
Des enfants syriens sont soignés pour des problèmes respiratoires dans une clinique de la Ghouta orientale, après des raids aériens (07/03/18) ©AFP - Amer ALMOHIBANY
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Il y aura une riposte française en cas d'usage avéré d'armes chimiques en Syrie, assure le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Cette ligne rouge a été franchie depuis longtemps, réplique le chercheur Olivier Lepick.

Alors que le régime syrien accentue son emprise sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, à l'Est de Damas,  des médecins sur place affirment que de nouvelles attaques au chlore ont eu lieu hier soir. Selon les Casques Blancs, 50 civils ont été touchés. Dans un rapport publié mardi, la commission d'enquête de l'Onu sur les crimes de guerre, accuse le régime de Bachar al Assad d'avoir eu recours à des armes chimiques.  Interrogé sur le sujet, le chef de la diplomatie française promet une riposte, en cas d'utilisation avérée d'armes chimiques. "Il y a aujourd'hui des faisceaux de convergence", explique Jean-Yves Le Drian. "Nous n'avons pas les preuves, mais pour la France, c'est la ligne rouge."  Or pour Olivier Lepick, chercheur associé à la fondation pour la recherche stratégique, cette ligne rouge a été franchie depuis longtemps.

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En ce 8 mars, Journée internationale des droits des Femmes, nous donnons la parole à Nasrin Sotoudeh. Cette avocate iranienne, figure de la défense des droits de l'Homme, soutient les femmes qui ont décidé d'enlever leur voile en public, ce qui est interdit par la loi en Iran.  

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