Olaf Scholz et Joe Biden se décident à envoyer des chars lourds en Ukraine

Joe Biden à la Maison Blanche ce 25 janvier 2023. A gauche, le secrétaire d'Etat Antony Blinken. A droite, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin
Joe Biden à la Maison Blanche ce 25 janvier 2023. A gauche, le secrétaire d'Etat Antony Blinken. A droite, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ©AFP - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Joe Biden à la Maison Blanche ce 25 janvier 2023. A gauche, le secrétaire d'Etat Antony Blinken. A droite, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ©AFP - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Joe Biden à la Maison Blanche ce 25 janvier 2023. A gauche, le secrétaire d'Etat Antony Blinken. A droite, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ©AFP - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Publicité

Les Occidentaux vont livrer des dizaines de chars d'assaut à l'armée ukrainienne. Après l'Allemagne et ses Leopard 2, ce sont les Etats-Unis qui annoncent la livraison d'une trentaine de blindés Abrams à l'armée ukrainienne. Moscou dénonce "une décision extrêmement dangereuse".

Les Occidentaux ont donc franchi une nouvelle étape dans leur soutien militaire à l'Ukraine. En Allemagne, Olaf Scholz a annoncé aujourd'hui la livraison de 14 chars Leopard 2 à l'armée ukrainienne. Le chancelier a aussi autorisé les pays européens qui disposent de ces tanks allemands à faire de même. La Pologne, l'Espagne et la Norvège sont sur les rangs.
Et ce soir, ce sont les Etats-Unis qui emboîtent le pas de leurs alliés de l'OTAN. Le président Joe Biden accepte finalement de livrer des chars américains aux Ukrainiens, en l'occurrence 31 blindés Abrams.

Moscou n'a pas encore réagi aux annonces de Joe Biden. Mais s'agissant des chars Leopard allemand, la Russie dénonce une "décision extrêmement dangereuse qui va amener le conflit vers un nouveau niveau de confrontation", selon l'ambassadeur russe en Allemagne Sergueï Netchaev.

Publicité

La Russie, en conflit avec les Occidentaux, qui pousse ses pions en Afrique. Nouvelle illustration au Burkina Faso qui est en train de passer sous influence russe. Ouagadougou a dénoncé aujourd'hui les accords de défense avec la France. Paris attendait cette confirmation officielle pour retirer les 400 militaires français des forces spéciales encore présents dans le pays. Ils partiront d'ici un mois, précise le Quai d'Orsay.

Les autres titres du journal

En France, les syndicats affichent leur unité avant leur deuxième journée d'action contre la réforme des retraites le 31 janvier. Les chefs de file des huit principales organisations étaient à l'Assemblée aujourd'hui, pour rencontrer les députés de la commission des affaires sociales.
Le message unanime est clair, amplifier la mobilisation contre la réforme, même si dans le détail, certaines divergences commencent à apparaître dans le front syndical. La CFDT ne cautionne pas les coupures de courant défendues par la CGT énergies, elle s'oppose aussi au principe d'une grève reconductible à la SNCF ou ailleurs.

Face à la mobilisation de la rue contre sa réforme des retraites, Emmanuel Macron évite pour l'instant de multiplier les déclarations publiques. Pour gagner la bataille de l'opinion, le chef de l'Etat utilise d'autres moyens.
Exemple, ce déjeuner à l'Elysée le 17 janvier dernier qui a rassemblé une dizaine d'éditorialistes des médias nationaux, presse écrite, radio et télévision. Un déjeuner off à l'issue duquel les convives n'étaient pas censés reprendre texto les propos du président.
Problème, plusieurs médias ont retranscrit fidèlement les mêmes éléments de langage présidentiels sans les sourcer clairement, avec notamment cette phrase reprise un peu partout : "Emmanuel Macron ne croit pas en la victoire de l'irresponsabilité".
Invité de ce journal, l'historien de la presse et des médias Alexis Lévrier, auteur d'un livre sur la communication d'Emmanuel Macron et de ses prédécesseurs à l'Elysée : "Jupiter et Mercure, le pouvoir présidentiel face à la presse", paru en 2021 aux éditions Les Petits Matins.

Alexis Lévrier : "Il y a une faiblesse historique de la presse française face au pouvoir"

8 min

Emmanuel Macron présente ses vœux à la presse le 15 janvier 2020
Emmanuel Macron présente ses vœux à la presse le 15 janvier 2020
© AFP - YOAN VALAT / POOL