37°2 le matin, Diva... : le réalisateur français Jean-Jacques Beineix est mort à l'âge de 75 ans

Le réalisateur français Jean-Jacques Beineix, à Valenciennes, le 18 mars 2014.
Le réalisateur français Jean-Jacques Beineix, à Valenciennes, le 18 mars 2014. ©Maxppp - Christophe Clovis
Le réalisateur français Jean-Jacques Beineix, à Valenciennes, le 18 mars 2014. ©Maxppp - Christophe Clovis
Le réalisateur français Jean-Jacques Beineix, à Valenciennes, le 18 mars 2014. ©Maxppp - Christophe Clovis
Publicité

Le cinéaste avait notamment lancé la carrière de Jean-Hugues Anglade et Béatrice Dalle. Mais avec son esthétique très léchée, trop selon ses détracteurs, il se tenait à distance du reste du cinéma français.

Avec
  • Nicolas Lormeau Comédien, sociétaire de la Comédie-Française

Le réalisateur français est décédé aujourd'hui à l'âge de 75 ans des suites d'une maladie. Il était devenu célèbre dans les années 80 pour ses films au look particulièrement soigné, couleurs vives et plans stylisés, comparés parfois par ses détracteurs à des publicités. Benoît Grossin revient sur le parcours de cette figure atypique du cinéma français.

Retour sur le parcours de cette figure atypique du cinéma français avec Benoît Grossin

2 min

Projection privée
42 min

Les autres titres de ce journal

Un nouveau vaccin contre le Covid-19 vient d'être autorisé en France, celui de la firme américaine Novavax. Il a été validé aujourd'hui par la Haute autorité de la santé, quelques semaines après le feu vert de l'Agence européenne du médicament. C'est un vaccin à deux doses basé sur la technique de la protéine recombinante, utilisée depuis longtemps pour les vaccins contre la coqueluche ou l'hépatite B par exemple. Il pourrait être injecté notamment à ceux qui ne veulent pas de l'ARN messager.

Publicité

C'est une nouvelle affaire embarrassante pour Boris Johnson, le premier ministre britannique, dans la tourmente depuis plusieurs semaines après des révélations sur des fêtes clandestines au 10 Downing Street en plein confinement. Aujourd'hui, nouvelle polémique au sujet de deux soirées organisées cette fois en plein deuil national, à la veille des funérailles du Prince Philip, le défunt mari de la reine Elizabeth.

Nous célébrons ce samedi 15 janvier les 400 ans de Molière, le dramaturge le plus célèbre de la littérature française. L'occasion pour la Comédie-Française de lancer une saison entièrement consacrée aux pièces de l'auteur. Le comédien Nicolas Lormeau, sociétaire à la Comédie-Française, est l'invité de ce journal.

Pour sa troupe, héritière directe de celle de Molière, l'auteur est une figure tutélaire : à la fois directeur, dramaturge, metteur en scène, "Il représente à lui tout seul tous les métiers que l'on fréquente quotidiennement. Molière, pour nous, c'est très particulier : on l'appelle le patron, et c'est vrai. Et on le vit : nous sommes la maison de Molière, la troupe de Molière, qui continue d'exister." Et si aujourd'hui Molière séduit toujours autant 400 ans après, c'est grâce à son style particulier.

Nicolas Lormeau : "L'écriture de Molière est directe, elle n'a l'air de rien, mais elle est d'une grande puissance"

5 min

Molière a des tournures qui sont uniques, qui n'appartiennent qu'à lui et qui font mouche à tous les coups. C'est très efficace  auprès du public quand c'est bien joué. Et puis c'est très jouissif : ce sont des scènes extraordinaires, l'action dramatique va bon train, c'est sans chichi, c'est un excellent dialoguiste, il fait avancer les pièces avec le dialogue. Les "acte I scène 1" sont fascinantes : en trois répliques, on est exactement dans le sujet. C'est acéré comme une lame de couteau, il n'y a rien à jeter, il n'y a pas de gras. Il y a très peu d'auteurs qui savent faire ça.

L'équipe