Dans le Donbass, la région séparatiste de l'est de l'Ukraine, les pro-russes et les forces de Kiev s'affrontent depuis 2015, mais les heurts deviennent de plus en plus violents ces derniers jours. Reportage sur place dans ce journal.
- Christine Erhel Directrice du Centre d’Études de l'Emploi et du Travail, au CNAM.
La communauté internationale est fébrile au chevet de l'Ukraine. Selon le secrétaire général de l'Otan, avec 150.000 soldats russes massés à la frontière ukrainienne, l'Europe fait face à la "plus grande concentration de troupes militaires depuis la guerre froide".
Dans le Donbass, la région séparatiste de l'est de l'Ukraine, les pro-russes et les forces de Kiev s'affrontent depuis 2015, mais depuis deux jours, les heurts s'y intensifient. Le Kremlin et les séparatistes pro-russes annoncent être en train d'organiser une évacuation massive des civils - une information impossible à vérifier pour l'instant. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni accusent Moscou de chercher un prétexte pour attaquer. L'envoyé spécial de Radio France, Thibault Lefebvre se trouve à 5 km de la ligne de front.
Les autres titres de ce journal
Emmanuel Macron annonçait ce jeudi 17 février la fin de l'opération Barkhane au Mali, avec un retrait des troupes françaises étalé sur 4 à 6 mois. Ce vendredi, la junte au pouvoir à Bamako répond : le pouvoir malien exige que Paris "retire sans délai" ses soldats du pays.
Le procès de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray s'est ouvert lundi au Palais de justice de Paris. Aujourd'hui, la justice se penche sur le parcours des deux meurtriers, Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, dans les mois, les semaines et les jours qui précèdent l'assassinat du père Hamel, en juillet 2016. Le compte-rendu de Nicolas Balu, pour France Culture.
Procès de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray : le compte-rendu de Nicolas Balu
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Les transports en commun de région parisienne paralysés ce vendredi 18 février par une grève des agents de la RATP, la première aussi massive depuis le début de la pandémie. Les syndicats demandent une revalorisation des salaires, celle proposée actuellement par leur direction ne leur suffisant pas : la hausse générale des salaires promise ne serait que de 0,4% quand l'inflation pourrait atteindre les 3% au premier semestre 2022, selon l'Insee.
Il y a deux mois, c'étaient les employés de la grande distribution qui se mobilisaient avec ce même mot d'ordre, augmenter les salaires face à l'inflation. Pareil chez Dassault Aviation, Air Liquide, Sanofi etc. Pour Christine Erhel, professeure d'économie directrice du Centre d'études de l'emploi et du travail au CNAM, au-delà de la question de l'inflation se pose aussi celle des salaires pendant la pandémie, souvent peu dynamiques, ainsi que celle des conditions de travail - notamment pour les travailleurs de la "deuxième ligne".
Christine Erhel : "Au-delà de la question de l'inflation, il y a aussi celle des salaires peu dynamiques depuis le début de la crise sanitaire"
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