Le violent retour des tensions religieuses au Liban

Beyrouth a connu de véritables combats de rue lorsque la manifestation des mouvements chiites a tourné à l'affrontement armé. Des tireurs embusqués ont tiré sur le cortège qui passait à proximité d'un quartier chrétien. Bilan, au moins six morts et une trentaine de blessés. Le Hezbollah pro-iranien et ses alliés du mouvement Amal avaient appelé à manifester pour exiger le remplacement du juge Tareq Bitar. Ce magistrat chrétien mène l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth en août 2020. Une enquête à laquelle les leaders chiites refusent de se soumettre. 

En Norvège, la piste du terrorisme islamiste est privilégiée après l'attaque à l'arc dans la petite ville de Kongsberg dans le sud-est du pays. Un homme a tué cinq personnes à coup de flèche dans la soirée du 13 octobre, deux autres ont été blessés. Il a été arrêté, il s'agit d'un ressortissant danois converti à l'islam. Il avait proféré des menaces il y a quatre ans dans une vidéo. 

Alitalia c'est fini, place à Ita. Pour la dernière fois de son histoire, la compagnie aérienne historique s'est posée à Rome. Sa petite sœur décollera demain matin à 6h30. Créée au lendemain de la 2e guerre mondiale, Alitalia n'en finissait plus de perdre de l'argent ces dernières années. 

En France, les deux tiers des étudiants et des internes en médecine montrent des symptômes d'anxiété pathologique. Ils sont 27% à manifester des symptômes de dépression. Deux chiffres inquiétants qui figurent dans une enquête sur la santé mentale des futurs médecins, réalisée par leurs trois principales associations. La pandémie a bien sûr accentué cette souffrance psychologique, notamment chez les internes. Invitée de ce journal, Marie Cousineau, maître de conférences en sciences de gestion à l'Université de Rouen. Ses travaux portent sur les comportements organisationnels, elle a réalisé plusieurs enquêtes auprès des internes en médecine. En moyenne, les internes travaillent 58 heures par semaine au lieu des 48 heures légales.

C'est une nouvelle victoire pour l'Affaire du siècle, la pétition aux 2,3 millions de signatures portée par quatre ONG environnementales. Le tribunal administratif de Paris exige que l'Etat "répare" les conséquences de ses engagements non tenus dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le gouvernement a jusqu'au 31 décembre 2022 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, conformément à ces engagements. La majorité macroniste ne conteste pas cette décision, mais elle la relativise.