La pandémie en France avec de maigres ajustements apportés au protocole en vigueur dans les écoles

Il a fallu doubler les équipes pour effectuer les prélèvements dans cette pharmacie
Il a fallu doubler les équipes pour effectuer les prélèvements dans cette pharmacie ©Radio France - Jean-Pierre Morel
Il a fallu doubler les équipes pour effectuer les prélèvements dans cette pharmacie ©Radio France - Jean-Pierre Morel
Il a fallu doubler les équipes pour effectuer les prélèvements dans cette pharmacie ©Radio France - Jean-Pierre Morel
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Trois simples autotests pour les cas contact suffiront désormais. Mesure surtout destinée à désengorger les pharmacies.

D'abord quelque donnée au singulier et néanmoins encourageante, livrée par le ministre de la Santé : les patients atteints de Covid-19 restent moins longtemps à l'hôpital et sont moins envoyés en réanimation quand ils sont infectés au variant Omicron, devenu largement majoritaire en France ces dernières semaines. Pas de quoi, pour autant, rompre avec la spirale des inquiétudes chroniques et le casse-tête du protocole appliqué à l'école. La plupart des syndicats enseignants ont appelé à la grève, jeudi prochain "pour obtenir les conditions d'une école sécurisée sous Omicron". Partenaires sociaux rejoints par la principale fédération de parents d'élèves la FCPE et le Premier ministre, invité du journal de 20 h de France 2 a tenté ce soir de désamorcer la colère, l'épuisement, la lassitude.

Les autres titres du journal

A la veille d'une nouvelle journée d'action des personnels de l'hôpital et de l'action sociale, invitée de ce journal, Audrey Bécuwe, docteure en sciences de gestion, enseignante à l'Université de Limoges, autrice d'une tribune intitulée L'hôpital : la reconnaissance au travail, l’angle mort du Ségur de la santé.

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Audrey Bécuwe : "Il y a deux choses qui manquent : une politique de reconnaissance au travail et des évolutions professionnelles".

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On a aussi constaté une crise des vocations et on a beaucoup de mal à attirer et à fidéliser le personnel hospitalier. On voit donc que nous sommes dans un problème que l'on peut qualifier de systémique. On manque de personnel, les personnes démissionnent, on essaie de recruter mais on y arrive pas. ce qui fait que les agents déjà en place sont en souffrance, d'où l'absentéisme, d'où des démissions. et donc on manque encore plus de personnel.

Enfin, nous ferons le point sur les pourparlers Etats-Unis/ Russie au sujet de l'Ukraine. Ils ont permis de clarifier les points de vue à défaut de les rapprocher. Précisions de Bertrand Gallicher.

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