

La superstar du football argentin est morte aujourd'hui, plongeant le monde du sport dans une vive émotion ce soir. En France, la pandémie de Covid-19 se calme, mais ses effets sont toujours présents dans le secteur de la culture.
- Ariane Ascaride Comédienne
C'était bien plus qu'une star du football : c'était un héros de l'Argentine, une figure emblématique de Naples et une légende de l'histoire du sport. Diego Maradona est décédé aujourd'hui à l'âge de 60 ans, victime d'une crise cardiaque. L'homme qui avait offert sur un plateau la coupe du monde à l'Argentine en 1986, a connu une carrière particulièrement exceptionnelle. Issu d'un milieu modeste, il commence dès l'âge de 16 ans dans un club de Buenos Aires, où on le qualifie très vite de "prodige", il part jouer en Europe, d'abord à Barcelone puis à Naples. Alors l'émotion est vive ce soir dans la ville italienne : le gouvernement argentin a immédiatement décrété trois jours de deuil national, une veillée funèbre se tiendra dans le palais présidentiel.

Les autres titres du journal
Dans ce journal également, nous faisons le point sur la situation en Ethiopie. Ce soir, l'ultimatum du gouvernement aux rebelles du Tigré expire, alors que cette région au nord du pays refuse toujours la tutelle d'Addis-Abeba. Le premier ministre Abiy Ahmed demande la reddition des dirigeants de la rébellion, sinon l'armée éthiopienne lancera l’assaut dans la capitale régionale Mékélé. La situation risque de devenir rapidement dramatique, explique le chercheur René Lefort spécialiste de la corne de l'Afrique, actuellement à Addis-Abeba.
Le spectacle vivant, toujours en difficulté face au Covid-19
Et la deuxième vague du Covid se calme doucement en France : les hôpitaux ont enregistré 381 nouveaux décès en 24 heures, c'est 77 de moins que la veille. Ces résultats peuvent conforter l'exécutif dans sa volonté d'assouplir le confinement : mardi soir, Emmanuel Macron a présenté son plan pour déconfiner progressivement le pays, avec la fin des attestations envisageable à partir du 15 décembre.
Et parmi les mesures mentionnées pour éviter une reprise trop brutale de l'épidémie, le gouvernement souhaite mieux isoler les personnes contaminées, quitte à employer des méthodes plus contraignantes. Chez nos voisins européens aussi, la question de cet isolement des malades s'est posée, avec parfois des sanctions : de la Grèce à la Belgique, Elise Delève fait l'état des lieux des mesures prises chez nos voisins.
Et dans ce journal, focus sur le secteur du spectacle, ravagé par la crise sanitaire : même si les représentations pourraient reprendre, si tout va bien, le 15 décembre prochain, beaucoup d'inconnues demeurent et les difficultés économiques sont nombreuses. Alors pour faire face aux restrictions, le secteur du spectacle vivant a bien essayé de se réinventer grâce au numérique : enregistrements de pièces, diffusions en direct en ligne... Mais ces procédés ont des limites : une centaine de comédiens, de dramaturges et de metteurs en scène ont signé une tribune dans L'Obs pour appeler Roselyne Bachelot à l'aide, face aux effets pervers de ce qui apparaissait comme une solution. Pour en parler, l'actrice Ariane Ascaride est l'invitée de ce journal.
Ariane Ascaride : "La culture, ce n'est pas fait pour vous enfermer dans une maison"
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Et le Conseil d'Etat tronque deux des principales mesures de la réforme de l'assurance-chômage : la juridiction avait été saisie par les syndicats et les organisations patronales pour des raisons diamétralement opposées. Les explications dans ce journal de Catherine Pétillon.
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