Pas de nouvelles restrictions sanitaires, le gouvernement maintient le statut quo

Une pharmacienne avec une boîte du vaccin AstraZeneca/Oxford à Lyon à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, en février 2021.
Une pharmacienne avec une boîte du vaccin AstraZeneca/Oxford à Lyon à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, en février 2021. ©AFP - Olivier Chassignole
Une pharmacienne avec une boîte du vaccin AstraZeneca/Oxford à Lyon à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, en février 2021. ©AFP - Olivier Chassignole
Une pharmacienne avec une boîte du vaccin AstraZeneca/Oxford à Lyon à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, en février 2021. ©AFP - Olivier Chassignole
Publicité

Aucune nouvelle mesure sanitaire supplémentaire pour lutter contre le Covid-19 n'a été annoncée ce mercredi à l'issue d'un nouveau conseil de défense sanitaire. L'exécutif compte toujours sur le couvre-feu et l'accélération de la vaccination pour maîtriser l'épidémie.

Avec
  • Samuel Hayat chercheur en science politique au CEVIPOF (CNRS / Sciences Po)

Pas de restriction sanitaire supplémentaire annoncée à l'issue d'un nouveau Conseil de défense sanitaire ce mercredi. Le gouvernement mise sur le couvre-feu et l'accélération de la vaccination pour endiguer l'épidémie. Même si le porte parole du gouvernement Gabriel Attal a une nouvelle fois mis en garde contre "toute forme de relâchement", "un rien peut faire basculer la situation" a-t-il prévenu, l'exécutif fonde une partie de ses espoirs sur la montée en puissance du troisième vaccin disponible, celui d'AstraZeneca. Les médecins volontaires, généralistes ou spécialistes, pourront l'inoculer à partir du 25 février aux patients âgées de 50 à 64 ans qui présentent des facteurs de comorbidité. Les médecins avaient d'ailleurs jusqu'à 23h ce mercredi pour réserver leurs doses en pharmacie. Chacun d'entre eux recevra au moins un flacon de dix doses, ce qui est bien trop peu pour la Confédération des syndicats médicaux français. Elle doute que l’objectif affiché du gouvernement puisse être atteint et que toutes les personnes de cette tranche d’âge soient réellement vaccinées d’ici la fin mars.

A l'autre bout du globe un pays rend lui la vaccination obligatoire : l'Indonésie. Le quatrième pays le plus peuplé du monde se démarque des autres nations depuis le début en matière vaccinale, en donnant la priorité aux jeunes en bonne santé plutôt qu’aux personnes fragiles ou encore en proposant le premier vaccin certifié hallal. Désormais la piqûre sera obligatoire pour tout le monde, sous peine de sanctions, allant de l'amende à la suspension des aides sociales.

Publicité

Il a passé 25 ans à la tête de la cité phocéenne et plus de dix heures en garde à vue. Jean-Claude Gaudin, 81 ans, a été entendu toute la journée par les gendarmes dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour détournement de fonds publics. L'ancien maire de Marseille est soupçonné d'avoir maintenu en poste plusieurs fidèles à la municipalité comme chargés de mission, des proches ayant pourtant largement dépassé l'âge légal de départ à la retraite. 

**C'est une rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis le début des années 2000 : les accusations "d'islamo-gauchisme".  **Elles émanent aujourd'hui de Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui condamne ce "mouvement de pensée" qui "gangrène" selon elle les universités françaises. Mardi, elle a même réclamé une étude confiée au CNRS pour définir "ce qui relève de la recherche et du militantisme et de l'opinion" à l'université. Annonce qui suscite un tollé à gauche de l'échiquier politique et chez les présidents d'universités. A l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a bien tenté d'éteindre pourtant l'incendie. Gabriel Attal a ainsi rappelé "l'attachement absolu" d'Emmanuel Macron "à l'indépendance des enseignants-chercheurs", mais les critiques ne se sont pas tues. Après la Conférence des présidents d'université, le CNRS condamne les propos de la ministre et regrette une "polémique emblématique d'une instrumentalisation de la science". Samuel Hayat chercheur en sciences politiques au CEVIPOF à Sciences Po et chargé de recherche au CNRS est l'invité du journal de 22h. 

Samuel Hayat : "Il n'est pas question de se plier aux tentatives d'instrumentalisation"

5 min

L'équipe