

Le Premier ministre a présenté et justifié sa réforme des retraites aujourd'hui. Laurent Berger, le patron de la CFDT, réclame le retrait de cet âge pivot à 64 ans. Le syndicat appelle à la mobilisation mardi 17 décembre.
- Didier Aubert secrétaire général de la CFDT cheminots
Le gouvernement n'a pas l'intention de reculer sur la réforme des retraites. Edouard Philippe l'a répété ce soir sur TF1. A la mi-journée, le Premier ministre a enfin dévoilé l'architecture de la réforme. Deux grands principes à retenir : la mise en place d'un régime universel par points, et l'instauration d'un âge d'équilibre, 64 ans, à partir duquel on pourra prétendre au taux plein.
L'instauration de cet âge d'équilibre est un pari risqué pour le gouvernement. Première conséquence ce soir, deux syndicats réformistes ont choisi de rejoindre la mobilisation contre la réforme. La CFTC, et surtout la CFDT, appellent à manifester mardi 17 décembre à Paris avec les autres syndicats. Dans le journal de 20h de France 2, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a appelé le gouvernement à "revenir en arrière" sur l'âge d'équilibre. La réforme prévoit la disparition progressive des régimes spéciaux des retraites, notamment celui de la SNCF. Invité de ce journal, Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT cheminots.
Didier Aubert explique pourquoi la CFDT rejette l'instauration d'un âge d'équilibre à 64 ans
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Demain, la grève continue dans les transports. A la SNCF, il y aura un TGV sur quatre et 40% des TER en circulation. Du côté de la RATP, dix lignes du métro parisien resteront fermées. Les deux lignes automatiques fonctionneront normalement, mais avec un risque de saturation aux heures de pointe.
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En Israël, les électeurs retourneront aux urnes en mars prochain. Il s'agira des troisièmes élections législatives en moins d'un an. Les partis politiques israéliens avaient jusqu'à ce soir pour former un gouvernement. Mais que ce soit le Premier ministre Benjamin Netanyahu ou son rival centriste Benny Gantz, aucun des deux ténors de la politique israélienne n'a réussi à bâtir une coalition. La correspondance à Jérusalem de Frédéric Métézeau.
Roman Polanski sort de son silence. Un mois après avoir été accusé de viol par la photographe française Valentine Monnier, le réalisateur franco-polonais s'exprime pour la première fois dans les colonnes de Paris Match. Il nie en bloc ces accusations. L'affaire a éclaté peu de temps avant la sortie du dernier film de Polanski, "J'accuse", inspiré de l'affaire Dreyfus. Les précisions d'Anne Chépeau.
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