

Emmanuel Macron promet, dans son discours sur la future politique énergétique, de répondre aux angoisses immédiates des gilets jaunes. Mais aussi au défi écologique sur le long terme. En matière de nucléaire, en revanche, les associations dénoncent la primauté du court terme.
- Yves Marignac Chef du Pôle énergies nucléaire et fossiles de l’Institut négaWatt
En dehors de Fessenheim en 2020, aucun réacteur ne va fermer sous le quinquennat. Ensuite, 14 fermeront d'ici 2035. "La réponse n'est pas à la hauteur de l'urgence" dénonce Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France.
Emmanuel Macron défend lui "une approche pragmatique et adaptative". Pourtant, pour Yves Marignac, directeur de Wise-Paris, une agence indépendante et critique sur le nucléaire, cette décision n'est pas du tout pragmatique sur le long terme.
Yves Marignac : "il y a une illusion de pragmatisme"
1 min
Les autres titres du journal :
Et la planète dans tout ça ? L'ONU s'inquiète à quelques jours de la COP24 en Pologne. Une conférence parrainée par de grands groupes miniers, notamment producteurs... de charbon !
Des bruits de bottes à la frontière ukrainienne : la tension monte encore d'un cran entre la Russie et son voisin de l'ouest. Le président ukrainien Pedro Porochenko s'alarme : "Moscou a drastiquement renforcé sa présence militaire à la frontière". Le nombre de chars a triplé selon lui.
Et puis à Marseille, une information judiciaire est désormais ouverte pour homicide involontaires, trois semaines après l'effondrement des immeubles qui ont fait 8 morts...
L'équipe
- Journaliste
- Journaliste
- Journaliste