

C'est un professeur d'histoire qui aurait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves qui a été tué. L'agresseur présumé est un jeune homme de 18 ans, il a été abattu par les forces de l'ordre. Le président de la République s'est rendu sur place avec plusieurs ministres.
- Frédérique Rolet Secrétaire générale du Syndicat national des enseignants du second degré (SNES-FSU)
Un homme a été décapité en fin d'après-midi en région parisienne, à Conflans-Saint-Honorine, dans les Yvelines. Son agresseur présumé est mort, abattu par la police. C'est la deuxième attaque à l'arme blanche, après celle perpétrée il y a trois semaines près des anciens locaux de Charlie Hebdo. Et ce sont à nouveau les caricatures de Mahomet qui ont peut- être servi de prétexte à cet attentat.
Du côté des policiers, cet attentat inquiète au plus au point, d'abord parce qu'il a été est d'une violence inouïe et aussi parce que qu'il a été très vite diffusé, par l'auteur lui-même, sur les réseaux sociaux.
Le choc aussi est très grand pour l'ensemble de l'Education nationale, confrontée à son devoir d'explication historique, c'est ce que semble avoir tenté de faire le professeur dans son cours, consacré à la liberté d'expression.
Invitée de ce journal, Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU.
Frédérique Rolet : "Le rôle de l'école, c'est de montrer que l'on peut parler de tout avec l'idée d'un débat critique."
4 min
C'était dans le cadre d'un cours d'enseignement moral et civique. Ce qui veut bien dire quelque chose. C'est essayer d'amener justement chaque jeune à comprendre que la citoyenneté c'est respecter les opinions, les croyances des uns et des autres mais c'est aussi savoir se montrer critique, savoir affronter les débats, argumenter.
L'équipe
- Collaboration
- Journaliste
- Collaboration
- Journaliste