Moscou annonce la reddition de 265 soldats ukrainiens retranchés dans l'usine Azovstal. Et Kiev demande aux autres combattants qui résistent encore, quelques centaines, de "sauver leur vie".
- Robert Vautard chercheur au CNRS en météorologie au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Ses domaines de recherche sont l'étude de l'atmosphère, des événements extrêmes et de la pollution atmosphérique
C'est sans doute le début de la fin pour la résistance ukrainienne à Marioupol. 265 soldats ukrainiens retranchés dans l'usine Azovstal se sont rendus aux forces russes selon Moscou. De son côté, Kiev affirme que ces "héros" ont rempli leur mission et qu'il seront échangés contre des prisonniers russes pour leur permettre de rentrer au pays. Il resterait à l'intérieur du complexe sidérurgique quelques centaines de soldats ukrainiens. L'état-major leur a ordonné de "sauver leur vie", ce qui implique à plus ou moins long terme leur reddition. Le Kremlin affirme que les derniers résistants ukrainiens seront bien traités. La prise totale de Marioupol permettrait aux Russes de contrôler tout le littoral de la mer d'Azov, de la Crimée au Donbass.
C'est au large de la Crimée que les Ukrainiens ont enregistré l'une de leurs plus importantes victoires militaires. Le 14 avril dernier, des missiles ukrainiens ont touché le Moskva, le vaisseau-amiral de la flotte russe en Mer Noire. Moscou n'a jamais reconnu le naufrage du navire. Officiellement, les 500 marins présents à bord ont tous été évacués. Version contredite par le témoignage diffusé dans ce journal. Omar Ouahmane a pu joindre la mère d'un marin du Moskva : Olessia est sans nouvelles de Nikita, son fils de 20 ans, depuis deux mois.
Les équilibres politiques ont évolué au Liban avec les élections législatives de dimanche. Le Hezbollah pro-iranien et ses alliés perdent leur majorité au Parlement. Les Forces libanaises deviennent le premier parti chrétien. Et les formations issues de la contestation populaire de 2019 font leur entrée au Parlement avec 13 sièges.
La France connaît ces jours-ci une vague de chaleur inhabituelle pour un mois de mai. Mais ce coup de chaud printanier n'est rien comparé à la fournaise que subissent l'Inde et le Pakistan. Le thermomètre dépasse allègrement les 40 degrés. Il a même fait la semaine dernière 50 degrés à Jacobabad, une ville du sud du Pakistan. En moyenne, les températures enregistrées dépassent de 6 à 9 degrés les normales saisonnières. Invité de ce journal, le climatologue Robert Vautard, directeur de recherche au CNRS, expert du GIEC, et directeur de l'institut de recherches universitaires Pierre-Simon Laplace.
Robert Vautard : "La canicule est exceptionnelle par sa durée et sa précocité"
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