Abandon du projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique : soulagement des syndicats et élus, ils craignaient de perdre des emplois et des technologies face à l'Italie et la Chine

Opération de maintenance sur le dragueur Samuel-de-Champlain, appartenant à la flotte du GIE DRAGAGES-PORTS, sur les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire
Opération de maintenance sur le dragueur Samuel-de-Champlain, appartenant à la flotte du GIE DRAGAGES-PORTS, sur les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire ©AFP - Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Opération de maintenance sur le dragueur Samuel-de-Champlain, appartenant à la flotte du GIE DRAGAGES-PORTS, sur les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire ©AFP - Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Opération de maintenance sur le dragueur Samuel-de-Champlain, appartenant à la flotte du GIE DRAGAGES-PORTS, sur les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire ©AFP - Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les gouvernements français et italien ont abandonné, mercredi soir, le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri, en évoquant la crise sanitaire qui a éprouvé le tourisme mondial. Elus locaux et syndicats soulagés. La Commission européenne s'inquiétait d'une concurrence réduite.

Il n'y aura pas d' "Airbus de la mer" et les chantiers de l'Atlantique, installés à Saint-Nazaire, resteront sous pavillon français : Le projet de mariage avec le concurrent italien Fincantieri est abandonné par les gouvernements français et italien, trois ans après la signature d'un accord. La crise sanitaire et économique aura eu raison d'une alliance qui inquiétait, de toute manière, les salariés et les élus de Loire-atlantique car Fincantieri était allié à une entreprise chinoise, faisant craindre des transferts de technologie. La Commission européenne, elle, s'inquiétait d'une possible réduction de la concurrence sur un marché déjà concentré. Enjeux décryptés par Hakim Kasmi puis reportage de Thibault Lefèvre avec des élus de Loire-Atlantique et des syndicats qui expriment leur soulagement.

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La Commission européenne tonne contre Astra Zeneca : Le suédo-britannique ne pourra livrer que 30 millions de doses, soit un quart de ce qui était prévu et évoque une "baisse de rendement" et une commande qui aurait été passée trop tard, selon Astra Zeneca. "Faux", répond Bruxelles, qui exige toutes ses doses en temps et en heure.

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La crise sanitaire source de tension, également, dans la classe politique française avant de nouvelles restrictions sanitaires : Jean Castex mène, à partir d'aujourd'hui, une série de consultations avec des parlementaires, associations d'élus et partenaires sociaux, à l'heure où l'exécutif étudie différents scénarios pour endiguer l'épidémie de Covid-19. Le maintien du cadre actuel est "peu probable", a indiqué, hier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Les pistes étudiées vont jusqu'à "un confinement très serré". La droite appelle à frapper "un coup très fort", alors que les courbes remontent, - plus de 27 000 patients sont hospitalisés ce matin-, et la gauche dénonce un semblant de concertation. L'opposition est d'autant plus remontée que la mission d'information sur la gestion de l'épidémie à l'Assemblée nationale a été dissoute mercredi soir : un "naufrage démocratique" pour la droite, un "reniement" pour la gauche. Reportage d'Antoine Marette.

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, les files s'allongent devant les centres de vaccination avec l'épineuse question des publics prioritaires.

Autre conséquence de la pandémie : le Festival de Cannes est reporté au mois de juillet. Les organisateurs tablent sur une éclaircie sanitaire, pour avoir des  salles de projection remplies et des stars internationales sur les marches et le tapis rouge.

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