

L'annonce de Jean Castex est tombée, hier soir, comme un couperet pour le monde culturel. Le rideau reste baissé au théâtre, écran noir au cinéma, musées fermés pour au moins 3 semaines encore. Le Premier ministre veut "éviter d'accroître les flux". Détail des réactions des professionnels.
Pas de réouverture avant trois semaines pour les cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées, a annoncé Jean Castex ce jeudi soir : incompréhension et colère des professionnels du monde culturel. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot n'était pas là, hier soir, lorsque le Premier ministre a annoncé que les cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées ne rouvriraient pas avant trois semaines. "Même si tous ces établissements" disposent "de protocoles sanitaires", a reconnu le Premier ministre, la logique reste "d'éviter d'accroître les flux". Ce discours n'apaise pas les professionnels de la culture. "Un monde sans culture est un monde sans avenir", écrit l'académie des Césars sur Twitter, en écho à une vidéo virale, sur les réseaux sociaux, qui oppose des lieux bondés dans les transports, les magasins au fauteuils vides dans les salles de cinéma. Le Pacte signe ce montage, lui qui distribue "'ADN", le film de Maïwenn, privé de salles, deux jours après sa sortie, fin octobre et pour lequel Jean Labadie venait de dépenser 150 000 euros d’encarts publicitaires en vue d’une reprise le 15 décembre. Reportage de Claire Flochel.
Les professionnels de la culture ont un sentiment d'injustice par rapport aux magasins, parfois bondés, ou aux lieux de culte
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13 750 cas positifs au Covid-19 recensés en France, hier : nous sommes encore loin des 5 000 cas par jour visés par l'exécutif pour le déconfinement. Les autorités parlent d'un plateau dans la deuxième vague épidémique. Point sur la situation sanitaire avec Laura Dulieu.
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Autre effet de la pandémie : les émissions de CO2 ont diminué globalement de 7% cette année mais cela ne change rien à la trajectoire du réchauffement climatique, cinq ans après l'accord de Paris. Des scientifiques de différents pays, réunis dans le "Global Carbon project", publient leurs chiffres ce matin, à la veille des cinq ans de l'accord de Paris. Cette chute inédite concerne surtout les Etats-Unis et l'Europe, là où l'activité s'est arrêtée le plus longtemps. Les émissions ont diminué de plus de 12% aux Etats-Unis, 11% en Europe. En revanche en Chine, la baisse est très faible, - moins de 2% - , et les émissions sont reparties à la hausse dès le mois d'avril. Mais tout cela ne changera rien au fait que l'on est parti vers +3 voire +4 degrés d'ici la fin du siècle, alors que les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat s'étaient engagés à -1,5°C avant la fin du siècle. Cinq ans après l'accord de Paris, où en est-on sur la neutralité carbone, cet équilibre visé pour 2050 consistant à ne pas émettre plus de CO2 que ce que l'on peut absorber ? Réponse de Véronique Rebeyrotte.
Stratégie ambivalente de la Chine sur le climat, responsable de plus d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec près d'un quart de la pouplation mondiale, a été l’un des signataires décisifs de l’accord signé le 12 décembre 2015. Mais dans le même temps, le premier pollueur mondial multiplie les constructions de centrales à charbon. Stratégie suivie à Pékin par Dominique André.
Nouveau coup diplomatique de Donald Trump : avant de quitter la Maison Blanche, le président des Etats-Unis a obtenu du Maroc un accord "historique" de normalisation avec Israël. En échange, Washington reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, au grand dam des indépendantistes sahraouis. Jusqu'au bout, l'administration Trump aura œuvré au rapprochement de pays arabes avec Israël : après les Emirats et Bahreïn à la fin de l'été, Washington a annoncé, hier, que le Maroc et Israël allaient normaliser leurs relations. En contrepartie, les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, alors même que de nouvelles tensions ont éclaté avec le Front Polisario, à la frontière mauritanienne. "Une autre avancée HISTORIQUE aujourd'hui !", écrit Donald Trump sur Twitter. Annonce largement commentée à Casablanca, reportage de Seddik Khalfi.
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