Covid-19 : l'exécutif prépare déjà le déconfinement, "progressif", et une campagne de vaccination dès janvier

Le gouvernement "se met dans les starting-blocks pour être prêt à distribuer un vaccin contre le Covid-19" dès janvier s'il est validé, a assuré, hier, son porte-parole Gabriel Attal. La crise sanitaire se retrouve encore au menu du conseil de Défense, ce matin à l'Elysée, et du Conseil des ministres. Si l'exécutif ne donne pas officiellement de projection à plus de deux semaines, pour préparer la rentrée de janvier et pour ne pas être en retard par rapport à d'autres pays, - comme la Belgique qui veut donner un vaccin gratuit au plus tôt à 70% de sa population - , à Paris, aussi, "le gouvernement est dans les starting-blocks" a déclaré, hier, son porte-parole Gabriel Attal. Pour accompagner cette stratégie, la Haute Autorité de Santé lance une consultation publique, en ligne, pour recueillir les avis de tous les publics concernés par une campagne de vaccination. Après des ratés sur les masques et les tests, personne ne veut rater la marche du vaccin. Précisions de Cécila Arbona.

Réouverture des commerces non-essentiels, fêtes de fin d’année, cérémonies religieuses : Emmanuel Macron va s’exprimer la semaine prochaine, sur la stratégie qu'il compte adopter. Hier soir, devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex, ancien M. Déconfinement, a préparé les esprits à cette nouvelle phase : le gouvernement aurait pré-reservé 90 millions de doses de vaccin auprès de sept fournisseurs pour une livraison au 1er trimestre 2021. L'idée de nommer un référent fait son chemin, un M. ou une Mme Vaccin, comme il y en a eu un pour déconfiner. Au printemps dernier, ce M. Déconfinement s'appelait Jean Castex. Aujourd'hui Premier ministre, il a dû s'expliquer sur sa politique actuelle et passée : 2h30 d'audition, hier soir, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le Covid-19, analysées par Antoine Marette.

Les autres titres du journal

"Sécurité globale" : les députés entament l'examen du texte controversé, les opposants manifestent par milliers de Paris à Marseille en passant par Rennes et Lyon pour dénoncer des atteintes à liberté.

Les Etats-Unis vont réduire de moitié le nombre de leurs troupes en Afghanistan et en Irak, d'ici janvier : Donald Trump, qui avait promis de mettre un terme aux "guerres sans fin" laisserait derrière lui, ainsi le plus faible contingent américain en deux décennies de guerre.