Covid-19 : Pfizer et BioNTech annoncent un vaccin "efficace à 90%", mais à partir de quels résultats ?

Test du vaccin développé par Pfizer et BioNtech
Test du vaccin développé par Pfizer et BioNtech ©AFP - DOGUKAN KESKINKILIC / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY
Test du vaccin développé par Pfizer et BioNtech ©AFP - DOGUKAN KESKINKILIC / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY
Test du vaccin développé par Pfizer et BioNtech ©AFP - DOGUKAN KESKINKILIC / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY
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Entre espoir et prudence, ce matin, sur le front sanitaire après l'annonce du groupe américain Pfizer et de l'allemand BioNTech sur l'efficacité de leur vaccin à 90%. Comment a-t-il été fabriqué et testé ? Quand sera-t-il mis sur le marché ? Quels pays y auront accès ? Détails dans ce journal.

Les essais ne sont pas terminés, la durée de son immunité inconnue que déjà, le vaccin annoncé comme "efficace à 90%" contre le Covid-19 par l'américain Pfizer et l'allemand BioNTech a fait s'envoler les marchés boursiers dans le monde : Il se fonde sur une technologie qui jusqu'à présent, n'avait jamais fait ses preuves. Le patron de Pfizer précise qu'il n'a pas encore demandé d'autorisation de mise sur le marché pour ce vaccin qui suscite un immense espoir. Explications de Tara Schlegel.

Comment fonctionne le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech ? Explications de Tara Schlegel

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L'Union européenne va "bientôt" finaliser  son contrat avec l'américain Pfizer et l'allemand BioNTech pour acheter jusqu'à 300 millions de doses de leur vaccin contre le Covid-19 : Au nom des 27 Etats membres de l’Union européenne, la commission a pré-réservé des doses de ce vaccin. Elle a conclu, en septembre, un accord préliminaire avec l’allemand BioNtech et l’américain Pfizer pour 200 millions de doses de leur vaccin en préparation avec l’option d’en acquérir 100 millions supplémentaires. La commission  a conclu des accords ou pré-accord avec 5 autres labo dans le monde. Comment cela va-t-il se passer ensuite quand l’un de ces vaccins sera commercialisable ? Précisions, à Bruxelles, d’Angélique Bouin.

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Aux Etats-Unis, Joe Biden a évoqué un signe d'"espoir" avec ce vaccin, tout en prévenant que la "bataille" était encore loin d'être gagnée : la FDA, l’agence américaine du médicament, doit d’abord donner en urgence son feu vert à la commercialisation de ce vaccin, puis Pfizer estime qu’il arrivera à produire entre 30 et 40 millions de dose avant la fin de l'année. Sachant qu’il faut deux injections, à trois semaines d’intervalle, cela permettrait de vacciner entre 15 et 20 millions de personnes aux Etats-Unis. Le président sortant Donald Trump a salué une "excellente nouvelle". Joe Biden, qui le remplacera à la Maison Blanche le 20 janvier, a, lui, évoqué un signe d'"espoir", tout en prévenant que la "bataille" était encore loin d'être gagnée. En attendant, il a imploré les Américains de porter le masque, qui n'est "pas une posture politique". Extrait du discours de Joe Biden, traduit par Franck Mathevon, notre envoyé spécial aux Etats-Unis.

Prudence, en attendant un vaccin, car le Covid-19 fait toujours des ravages et des enseignants appellent à une "grève sanitaire" : 551 personnes sont mortes en 24h en France, à l'hôpital. Plusieurs syndicats d’enseignants appellent à la grève aujourd’hui pour réclamer une meilleure protection, dans les collèges et au primaire, alors que les lycées passent aux demi-groupes. Reportage d'Hakim Kasmi.

Les autres titres du journal

Les écologistes réclament un accès à la nature pour tous, avec le reconfinement : s'il est possible de s’aérer pour le plaisir, mais dans la limite d’une heure par jour et à moins d'un km de chez soi, tout le monde ne bénéficie pas d’espaces verts dans un environnement proche. Europe Ecologie - Les Verts veut donc alléger cette contrainte. Explications d'Antoine Marette. 

L'Arménie et l’Azerbaïdjan ont signé, hier, un nouvel accord de cessez-le-feu, annoncé par Vladimir Poutine et aussitôt critiqué dans la rue, à Erevan : C’est sur un ton solennel que Vladimir Poutine a annoncé, hier, la conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre Bakou et Erevan dans l’enclave du Haut Karabakh. L’Arménie et l’Azerbaïdjan, en guerre depuis un mois et demi, verront désormais la paix être assurée, notamment, par des soldats russes, détachés sur place. Ils seront 2 000 à contrôler la province, une solution inacceptable pour des centaines d'Arméniens qui ont manifesté, hier, dans les rues d'Erevan, appelant à la démission du Premier ministre Nikol Pachinian,  accusé d'être un "traître à la Nation".

Tensions au Pérou après la destitution du président Martin Vizcarra, accusé de corruption : le Congrès péruvien a démis de ses fonctions, hier, le président Martin Vizcarra dans le cadre d'un procès en destitution pour des accusations de corruption, menaçant de plonger le pays dans une crise politique alors même qu'il tente de se relever de la récession économique provoquée par la crise du coronavirus. Correspondance d'Eric Samson.