

L'appel à un sursaut de participation lancé par quasiment tous les candidats aux élections régionales et départementales sera-t-il entendu ce dimanche ? Rien n'est moins sûr à deux jours du second tour. Tour de France et tour d'horizon des enjeux.
L'appel à un sursaut de participation lancé par quasiment tous les candidats aux élections régionales et départementales sera-t-il entendu ce dimanche ? Rien n'est moins sûr à deux jours du second tour. Ce vendredi est le dernier jour de campagne avant la tenue, ce dimanche, du second tour des élections régionales et départementales. Entre statu quo et bascules possibles, par exemple si la droite perd la région PACA au profit du Rassemblement National ou les Pays de la Loire au profit, cette fois, des écologistes et de la gauche réunie. Tour des enjeux, en France, avec Rosalie Lafarge.
Le second tour des élections régionales s'annonce comme un match serré, les explications de Rosalie Lafarge
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Pour les départementales, le Rassemblement National est en embuscade dans l'Aisne, le Gard, le Vaucluse et les Pyrénées-Orientales. Les forces de droite qui détiennent 66 départements et les forces de gauche qui en dirigent 29 peuvent espérer en conserver une très grande majorité. En effet en cas de forte abstention, les électeurs qui se déplacent le plus, pour aller voter, sont les personnes âgées. Elles reconduisent en général, les élus locaux, c'est la fameuse "prime au sortant". L'abstention a atteint un record sous la Ve République, dimanche dernier, avec 66,72%. Pour Céline Braconnier, directrice de Science Po Saint Germain en Laye et spécialiste de l’abstention, interrogée par Sophie Delpont, la tendance pourrait se confirmer car elle correspond à un phénomène de fond, de décalage entre "pays réel" et "pays légal ou électoral".
"Les élus ont tendance à adresser des programmes à ceux qui votent et non pas à ceux qui s'abstiennent" nous explique Céline Braconnier, directrice de Sciences Po Saint Germain en Laye et spécialiste de l’abstention
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