États-Unis : Donald Trump accepte de lancer la transition avec Joe Biden tandis que le démocrate s'entoure de personnalités ayant servi sous Obama

Le président sortant, Donald Trump, a lancé la transition avec Joe Biden, mais il promet de se battre encore sur le plan juridique.
Le président sortant, Donald Trump, a lancé la transition avec Joe Biden, mais il promet de se battre encore sur le plan juridique. ©AFP - MANDEL NGAN, ANGELA WEISS
Le président sortant, Donald Trump, a lancé la transition avec Joe Biden, mais il promet de se battre encore sur le plan juridique. ©AFP - MANDEL NGAN, ANGELA WEISS
Le président sortant, Donald Trump, a lancé la transition avec Joe Biden, mais il promet de se battre encore sur le plan juridique. ©AFP - MANDEL NGAN, ANGELA WEISS
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Comme un aveu de défaite pour Donald Trump : il lance la transition avec Joe Biden mais promet de se battre, encore, sur le plan juridique. Le démocrate, élu, s'entoure de poids lourds de l'administration Obama pour relancer l'économie, les relations internationales et la lutte pour le climat.

C'est presque à reculons que Donald Trump s'approche d'une reconnaissance de sa défaite à la présidentielle : trois semaines après l’élection, presque deux semaines après la proclamation des résultats, Donald Trump a demandé à son équipe, lundi soir, par deux tweets laconiques, de lancer la transition "dans l’intérêt du pays". Il a été contraint de céder aux pressions exercées jusque dans le camp républicain et suivre Emily Murphy, à la tête de l'Administration des Services Généraux, qui supervise la transition. Plus de 6 millions de dollars sont ainsi débloqués pour la transition, des bureaux, ainsi qu'un accès aux agences gouvernementales et à des réunions pour avoir certains renseignements confidentiels. Les deux équipes vont se parler, d'autant plus que Joe Biden a dévoilé, hier, plusieurs noms pour sa future administration. On retrouve, à des postes-clés, plusieurs personnalités chevronnées ayant servi sous Barack Obama, comme John Kerry. Leur mission : remettre le climat et les relations internationales multilatérales, à l'agenda des États-Unis. Analyse détaillée de Sébastien Paour.

Analyse de notre correspondant Sébastien Paour à New York

3 min

Revue de presse internationale
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En France, le ministre de l'Intérieur parle d'images "choquantes" après l'évacuation de plusieurs centaines de migrants, lundi soir, place de la République à Paris : Gérald Darmanin a demandé un "rapport" au préfet de police. Des élus et associations en profitent pour souligner l'importance de filmer des violences policières, alors que la loi sur la "sécurité globale" doit être votée, cet après-midi à l'Assemblée. 450 tentes, à peine installées par des exilés et des militants associatifs, ont été évacuées par les forces de l'ordre. Des migrants, mais aussi celles et ceux qui les accompagnent, des élu.e.s et des avocat.e.s disent avoir été bousculé.e.s, frappé.e.s., comme Reza Jafari, il préside l’association "Enfants d’Afghanistan" et défend les réfugiés évacués, la semaine dernière, du camp de Saint-Denis, près de l'autoroute A1, au nord de Paris. Plus d’un millier de migrants, principalement des Érythréens, des Somaliens, des Afghans, n’ont eu aucune proposition de logement après le démantèlement de leur campement de fortune et errent, depuis, dans la Capitale. Reza Jafari, à la tête de l’association "Enfants d’Afghanistan" est outré par la violence utilisée par les forces de l'ordre contre ces migrants.

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Pas de déconfinement mais un "léger assouplissement du confinement" : Jean Castex prépare les esprits, avant la prise de parole, ce mardi soir, d'Emmanuel Macron. La crise sanitaire et économique n'est pas finie. Les bars et restaurants pourraient faire une croix sur les fêtes de fin d’année. En attendant, ils se débattent avec leurs assureurs, comme le chef étoilé Jean-François Piège. Reportage d'Anne-Laure Jumet.