États-Unis : Joe Biden veut débloquer 3 000 à 4 000 milliards de dollars pour une politique inédite de grands travaux routiers, ferroviaires, climatiques, numériques

Le président des Etats-Unis Joe Biden, lors d'un déplacement dans le Delaware en juillet 2020
Le président des Etats-Unis Joe Biden, lors d'un déplacement dans le Delaware en juillet 2020 ©AFP - Brendan Smialowski / AFP
Le président des Etats-Unis Joe Biden, lors d'un déplacement dans le Delaware en juillet 2020 ©AFP - Brendan Smialowski / AFP
Le président des Etats-Unis Joe Biden, lors d'un déplacement dans le Delaware en juillet 2020 ©AFP - Brendan Smialowski / AFP
Publicité

Joe Biden veut reconstruire les États-Unis, bien au-delà de la pandémie : le président démocrate lance une politique inédite de grands travaux. Un quart du PIB américain serait engagé, quitte à lever des impôts et au risque de froisser, une fois plus, le camp républicain et le milieu des affaires.

Joe Biden compte investir encore plus d'argent que Hoover et Roosevelt dans leur politique de grands travaux et du New Deal. Le président des États-Unis qui a déjà lancé un plan de sauvetage de l'économie de 1 900 milliards de dollars pour répondre à la pandémie, va détailler, aujourd'hui, un nouveau plan de 3 000 à 4 000 milliards de dollars. Le démocrate veut rénover les infrastructures du pays (routes, ponts, aéroports, lignes ferroviaires) tout en développant des alternatives vertes. Pour détailler la deuxième grande offensive de son mandat, Joe Biden se rendra, cet après-midi, à Pittsburgh dans le nord-est des États-Unis : c'est en Pennsylvanie, dans cet état ouvrier et rural qu'il avait lancé sa campagne présidentielle. Enjeux décryptés à Washington, par Grégory Philipps. L’arrivée de Joe Biden va-t-elle sonner le glas de l’ultralibéralisme ? C'est l'inquiétude des républicains et du milieu des affaires aux États-Unis, face au président démocrate qui assume son interventionnisme dans la crise sanitaire et économique. Un virage depuis Ronald Reagan, qu'analyse Laurence Nardon, directrice de programme à l’IFRI (Institut français des relations internationales), interrogée par Olivier Poujade. Le camp démocrate songe à relever les impôts : Janet Yellen, la nouvelle secrétaire au Trésor, multiplie les déclarations dans ce sens. Sera-t-elle aussi appréciée par les marchés que lorsqu’elle était patronne de la Fed, la Réserve fédérale américaine ? Janet Yellen, de Wall Street à Main Street, c'est la bulle économique de Marie Viennot à retrouver sur franceculture.fr.

Joe Biden va détailler mercredi un plan de 3 000 à 4 000 milliards de dollars pour rénover les infrastructures et soutenir l'emploi aux Etats-Unis

3 min

Les autres titres du journal

En France, faut-il fermer les écoles pour enrayer la circulation du Covid ? Ou bien "pousser les murs" des hôpitaux, en ouvrant des lits de réa dans les établissements privés et en transférant des patients vers les zones les moins touchées ? Autant de questions auxquelles l'exécutif doit répondre, avec un 55e Conseil de défense sanitaire ce matin, alors que la France a franchi le seuil des 5 000 patients en soins critiques. Trois scénarios seraient étudiés par l'exécutif : tout d'abord un statu quo sur les mesures "de freinage" mais des médecins réanimateurs viendraient alors des régions moins touchées par le Covid pour rejoindre des établissements privés où 2.000 lits sont encore disponibles. Deuxième hypothèse : la fermeture des écoles? Troisième scénario : un confinement dur comme il y a un an, avec écoles fermées, attestation en journée. Cette dernière option, la plus forte, c'est ce que prône le Dr Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au CHU de Bordeaux, où les malades du Covid occupent 60 à 70% des lits de réanimation. 20% des opérations ont déjà été déprogrammées, plus encore à prévoir la semaine prochaine, sous la pression, notamment, du variant britannique qui représentent 92% des cas de Covid recensés dans la région de Bordeaux. Il faut donc frapper fort pour enrayer la circulation du virus, selon le Dr Benjamin Clouzeau, interrogé par Bénédicte Robin.

Publicité

Les Etats-Unis viennent d'ordonner à leurs diplomates non-essentiels de quitter la Birmanie : ils s'inquiètent de la répression meurtrière menée par la junte depuis le putsch du 1er février dernier, qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi. Plus de 520 civils ont été tués par les forces de sécurité et les factions ethniques armées menacent, désormais, de rejoindre le mouvement de contestation si le bain de sang continue. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir d'urgence à huis clos, aujourd’hui, à la demande de Londres. La Birmanie constitue un dossier clivant entre les démocraties et régimes autoritaires : à des degrés différents, la Russie et la Chine soutiennent la junte qui a pris le pouvoir. Précisions de Bertrand Gallicher.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

La plus grosse introduction en bourse depuis dix ans, à Londres : la plateforme de livraison de repas Deliveroo sera valorisé à plus de 7,5 milliards de livres, bénéficiant de la crise et des confinements à répétition à travers le monde. Mais sa valorisation est moins élevée que prévu, car les investisseurs se méfient de ce modèle économique fondé sur des employés précaires qui pourraient exiger une révision de leur statut comme chez Uber. Correspondance à Londres de Richard Place.

L'équipe