"C'est une victoire... contre toute attente", a déclaré le Premier ministre, inculpé pour corruption, après les troisièmes élections législatives en moins d'un an en Israël. Son parti, le Likoud, et ses alliés de droite sont en position de force pour former une coalition au parlement.
Aucune majorité absolue ne se dessine encore, ce matin, au parlement israélien mais les élections législatives d'hier, ont clairement bénéficié au Premier ministre Benjamin Netanyahu : son parti, le Likoud, et ses alliés de droite, remporteraient 59 des 120 sièges à la Knesset. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu revendique "la plus grande victoire de sa vie", à des élections législatives - le 3e scrutin en moins d'un an- qui le placent en position de force pour former le prochain gouvernement et affronter la justice qui l'accuse de corruption dans une série d'affaires. Après avoir voté et accueilli les premiers résultats à Jérusalem, le Premier ministre s'est rendu dans la nuit à Tel-Aviv où ses partisans, les "Likoudniks", l'ont accueilli par un concert de vivats et de "Bibi roi d'Israël". "Il s'agit de la plus importante victoire de ma vie", a déclaré Benjamin Netanyahu, qui est le dirigeant qui est resté le plus longtemps en poste en tant que chef de gouvernement de l'histoire d'Israël, avec 14 ans au pouvoir. "C'est une victoire... contre toute attente", et aux dépens de ceux qui avaient prédit "la fin de l'ère Netanyahu", a-t-il ajouté au terme des troisièmes élections en moins d'un an en Israël après deux scrutins, en avril et septembre, qui n'avaient pas réussi à le départager de son rival Benny Gantz. Benjamin Netanyahu a mené sa campagne sur le socle du projet Trump, en promettant l'annexion rapide de la vallée du Jourdain et des colonies israéliennes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, comme prévu par le plan. Analyse détaillée de ce scrutin, en direct, avec notre envoyé spécial à Tel Aviv Frédéric Métézeau.
L'autre actualité électorale, c'est bien sûr le "Super Tuesday", aux Etats-Unis : Face au favori Bernie Sanders, l'ancien vice-président Joe Biden se présente renforcé pour le "Super Tuesday", - le "super mardi"-, étape déterminante des primaires démocrates aux Etats-Unis, après le ralliement de trois anciens rivaux centristes. Il est désormais soutenu par Pete Buttigeg, la sénatrice Amy Klobuchar et le Texan Beto O'Rourke. Les idées marquées très à gauche du sénateur du Vermont, qui prône notamment une couverture médicale universelle, inquiètent une partie de l'establishment démocrate. Ce mardi marque aussi l'entrée en lice d'un nouveau protagoniste : le milliardaire Michael Bloomberg, qui avait renoncé aux quatre premiers scrutins pour cause de candidature tardive. En jeu aujourd'hui, un tiers des délégués démocrates qui voteront en juillet pour désigner le candidat qui affrontera Donald Trump pour la présidentielle de novembre. Mode d'emploi de ce "Super Tuesday" avec Isabelle Raymond et reportage de Grégory Philipps, dans la Silicon Valley, en Californie : dans cet état qui va octroyer le plus de délégués (415 au total), Bernie Sanders fait la course en tête des intentions de vote. Lui, le démocrate le plus à gauche séduit les plus défavorisés et les salariés des géants du numérique.
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Le nombre de personnes atteintes du coronavirus a quasiment doublé en 48 heures : 191 personnes sont désormais touchées, trois sont décédées. Seuls trois groupes ont été identifiés dans l'Oise, le Morbihan et la Haute-Savoie. Les autres personnes infectées se trouvent partout sur le territoire. La gestion de crise est une priorité pour l'exécutif qui bouscule son agenda. Précisions de Stéphane Robert.
La réforme des retraites et le recours, du gouvernement, au 49-3 ne passe toujours pas : le gouvernement affrontera deux motions de censure, aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, l'une à droite, l'autre à gauche. Deux députés Hubert Julien-Laferrière (Rhône) et Delphine Bagarry (Alpes-de-Haute-provence) quittent le groupe en Marche à l'Assemblée. Alors que La France Insoumise et l'intersyndicale appellnt à des rassemblements partout en France, de son côté, Force ouvrière claque la porte de la conférence de financement, qui doit émettre des propositions fin avril pour équilibrer le système des retraites. Yves Veyrier, secrétaire général de FO, s'en explique au micro d'Anne-Laure Jumet.
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