Notre rythme de vaccination peut paraître trop lent par rapport au Royaume-Uni mais "d'ici la fin de l'été" tous les Français qui le souhaitent pourront être vaccinés, a assuré Emmanuel Macron, mardi soir, sur TF1. Mais les vaccins n'empêcheront pas un reconfinement éventuel.
Notre rythme de vaccination peut paraître trop lent, par rapport au Royaume-Uni notamment, mais "d'ici la fin de l'été", tous les Français qui le souhaitent pourront être vaccinés, a assuré Emmanuel Macron, lors d'une intervention-surprise, mardi soir, sur TF1, avant un nouveau conseil de défense sanitaire, ce mercredi matin. Plus de 28.000 personnes sont toujours hospitalisées, ce matin, à cause du Covid-19, soit 155 patients supplémentaires par rapport à lundi. Mais Emmanuel Macron veut tenir le plus longtemps possible son pari du "non-confinement". "Nous avons une part de la réponse dans nos mains", "dans notre responsabilité individuelle et collective" a déclaré le chef de l'Etat, mardi soir, lors d’une interview diffusée pendant le 20h de TF1. Emmanuel Macron a promis que tous les Français qui le souhaitent pourront se faire vacciner contre le Covid "d’ici la fin de l’été", soit le 22 septembre. Nous atteindrons cet objectif en même temps que nos voisins, a précisé le président, une manière de répondre aux critiques sur les retards de la vaccination en France. Mais attention, ce n'est pas la stratégie vaccinale "qui permettra d'éviter, à court terme, un reconfinement ou non, ou de gérer la situation épidémique", a prévenu Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a également indiqué que l'agence européenne du médicament était prête à examiner le vaccin russe "dans les meilleurs délais".
Les explications de Sophie Delpont
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Pour tenir le calendrier vaccinal en France et en Europe, la Russie pourrait jouer un rôle dans cette campagne car son vaccin Spoutnik V est efficace à plus de 91% contre le Covid-19. L'agence européenne du médicament va l'examiner la semaine prochaine, l'Allemagne lui apporte déjà son soutien. Le vaccin russe Spoutnik V se trouve désormais dans le trio de tête, en terme d'efficacité contre le Covid, derrière l'américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech suivi de l'américain Moderna. Hier, la revue médicale britannique "The Lancet" et des experts indépendants ont jugé Sputnik V efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques du Covid-19. De quoi faire taire ceux qui doutaient de ce vaccin. Il faut dire que les autorités russes n'ont pas été transparentes sur le processus ni sur les premiers résultats, mais à la fin, les résultats sont là. Explications de Danielle Messager.
Quant au vaccin Astra Zeneca contre le Covid-19, il doit être réservé aux moins de 65 ans, recommande la Haute autorité de santé. Dix millions de doses d'Astra Zeneca sont attendue dans les trois prochains mois, alors que plus d'1,6 million de Français ont déjà reçu une 1e injection et plus de 103.000 la seconde dose.
Les autres titres du journal
90 féminicides en 2020, toujours trop mais le chiffre est au plus bas depuis quinze ans : Via sa page Facebook, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a annoncé, hier, une petite lueur d'espoir en ce qui concerne les violences faites aux femmes. Le nombre de féminicides a baissé en l'an dernier : 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Un féminicide tous les quatre jours, c'est toujours trop mais c'est 56 morts en moins par rapport à 2019. La preuve, pour les associations, que quand le gouvernement met les moyens, il peut sauver des femmes. Précisions de Cécile de Kervasdoué.
Etats-Unis : Cela fait plus de deux ans que des familles de migrants sont séparées, aux Etats-Unis. Joe Biden s'est engagé, hier, à effacer cette "honte morale et nationale" héritée de son prédécesseur, Donald Trump. Signature après signature, à grands coups de décrets présidentiels, Joe Biden, arrivé il y a deux semaines à la Maison-Blanche, continue donc de défaire l'héritage Trump. Hier soir, le président démocrate a demandé à son administration de faciliter la naturalisation de 9 millions de migrants qui vivent aux Etats Unis et de rassembler le plus rapidement possible les familles qui ont été séparées à la frontière avec le Mexique. Reportage, à Washington, de Grégory Philipps.
Italie : Mario Draghi, l'ancien chef de la Banque centrale européenne attendu à Rome. Il devrait être appelé à former un gouvernement et succéder ainsi à Giuseppe Conte, incapable de ressouder sa coalition en pleine crise économique et sanitaire. En Italie, la majorité de Giuseppe Conte n'arrive plus à gouverner. Le président de la République a décidé de ne pas aller au vote pour autant et a convoqué Mario Draghi aujourd'hui à midi au Quirinal. Sergio Mattarella voit en lui l'homme fort qui pourrait sortir son pays de la crise. Correspondance à Rome de Bruce de Galzain. "Super-Mario attendu à Rome", c'est aussi à la Une de la Revue de presse internationale de Camille Magnard.
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