La pass vaccinal adopté hier avec une semaine de retard. Après deux navettes entre l'Assemblée nationale et le Sénat et des débats agités, le texte de loi diffère du projet initial. La version définitive, qui entrera en vigueur, doit encore passer l'épreuve du Conseil constitutionnel.
Le timing n'est pas respecté, mais le résultat est là. La transformation du pass sanitaire en pass vaccinal vient de passer l'épreuve du débat parlementaire. Adopté hier en lecture définitive à l'Assemblée nationale. L'exécutif voulait qu'il entre en vigueur le 15 janvier. Mais c'était sans compter sur l'opposition sur le chemin. Des débats vifs. Deux allers-retours entre Assemblée et Sénat. 215 voix pour 58 contre 7 abstentions. Et un texte voté, qui évolué par rapport au texte initial du gouvernement. Et ce n'est pas la fin du parcours pour le texte. Il doit encore passer l'étape du Conseil constitutionnel. Qui va être saisi par les Insoumis et par le Parti socialiste. Deux recours qui seront étudiés cette semaine. Décision attendue avant vendredi. Promulgation et entrée en vigueur pourraient donc arriver avec une semaine de retard sur l'estimation du gouvernement.
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Sur le front de l'épidémie. Il est encore trop tôt pour affirmer que le pic de la 5ème vague est derrière nous. Mais on observe une nette baisse des contaminations 278 000 hier 18 000 en moins comparé à il y a 1 semaine. A l'hôpital, dans les services de réanimation, la situation reste stable. Autour de 3 800 malades graves. Alors que plus de 31 millions de Français ont eu leur dose de rappel. La question de la suivante, interroge déjà la communauté scientifique. Israël, le Chili, l'Espagne et désormais le Danemark, ont lancé leur campagne. En France, seuls des personnes immunodéprimées ont déjà eu leur 4ème injection. Dans l'ordre de passage, les personnes âgées et fragiles seraient les suivantes. Mais la question de l'utilité est encore loin d'être tranchée.
Une nouvelle audience au procès d'Osman Kavala. Cet homme d'affaires et philanthrope de 64 ans. Derrière les barreaux depuis 4 ans, sans même avoir été jugé et condamné. Il accusé par le pouvoir d’avoir financé des manifestations antigouvernementales en 2013. Et d’être impliqué dans le coup d’État manqué contre Retchep Tayyip Erdoan de 2016. Si à l'issue de l'audience ce lundi il n'est pas libéré, comme le demande Cour européenne des droits de l’homme. Ankara risque des sanctions de la part du Conseil de l'Europe.
En Russie, il y a un an, jour pour jour, Alexei Navalny revenait dans son pays. Après un empoisonnement et un séjour à l'hôpital en Allemagne. L'opposant russe était immédiatement arrêté dès son arrivée à l'aéroport de Moscou. Le mois suivant il était condamné à 3 ans et demi de prison ferme pour avoir violé les conditions d'un contrôle judiciaire. Depuis un an, le principal opposant à Vladimir Poutine est donc incarcéré. Enfermé dans une colonie pénitentiaire. Mais pas muet pour autant. Il réussit à parler et à faire parler de lui, même du fond de sa cellule.
Aux Etats-Unis, les autorités américaines lancent une enquête internationale. Suite à la prise d’otage de samedi dans une synagogue du Texas, par un citoyen britannique. Au Royaume-Uni, le contre-terrorisme annonce ce matin avoir arrêté deux jeunes en lien avec l'évènement. Hier soir à Manchester. Le preneur d’otage n'a pas fait de victimes. Il a trouvé la mort dans l’opération. Pour les autorités, comme pour la Maison Blanche il s'agissait d'un acte de terrorisme.
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