Après les coups d'États au Burkina Faso, au Mali et en Guinée, la CEDEAO fragilisée

Un journal avec la photo de Paul-Henri Sandaogo Damiba, à Ouagadougou le 25 janvier 2022
Un journal avec la photo de Paul-Henri Sandaogo Damiba, à Ouagadougou le 25 janvier 2022 ©AFP - OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
Un journal avec la photo de Paul-Henri Sandaogo Damiba, à Ouagadougou le 25 janvier 2022 ©AFP - OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
Un journal avec la photo de Paul-Henri Sandaogo Damiba, à Ouagadougou le 25 janvier 2022 ©AFP - OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
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La CEDEAO se réunit ce vendredi après le coup d'État au Burkina Faso, putsch qui fragilise un peu plus la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest. Elle affronte l'échec d'une politique de sanctions à l'égard des militaires au pouvoir comme en Guinée ou au Mali.

En treillis, coiffé d'un béret rouge, debout devant un pupitre, le nouvel homme fort du Burkina Faso s'est exprimé jeudi soir. C'était la première allocution de Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis sa prise de pouvoir lundi. Se voulant rassurant sur les intentions de la junte après le putsch qui a renversé le président Kaboré, le lieutenant-colonel estime aussi que son pays a "plus que jamais" besoin de ses partenaires. Appel lancé alors que la communauté des États d'Afrique de l'ouest se réunit ce vendredi. La CEDEAO inquiète des coups d'États militaires successifs au Mali, en Guinée et maintenant au Burkina Faso. D'autant que les mesures punitives qu'elle prend semblent n'avoir aucun effet sur les nouveaux gouvernements.

Les précisions de Claude Guibal

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