Les modes d'actions des syndicats divergent, ce jeudi, entre grève, tractage et rassemblements en milieu ou fin de journée. Mais tous estiment que les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur des besoins dans la crise sanitaire.
Les enseignants se préparent à une nouvelle journée d'action jeudi pour protester contre la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Dès mercredi soir, une dizaine de personnes, certaines en maillot de bain, portant des masques à l'effigie de Jean-Michel Blanquer ont dansé devant le ministère de l'Éducation nationale à Paris, avec une pancarte indiquant "Réunion protocole sanitaire en cours, ne pas déranger M. le ministre". Cette référence aux vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza quand il a annoncé le protocole sanitaire dans les écoles pour la rentrée de janvier illustre les moyens créatifs que pourraient déployer les enseignants, ce jeudi, après la grande grève de jeudi dernier et avant celle de jeudi prochain, avec un mouvement de grève interprofessionnel sur les questions salariales. La CGT et Sud appellent à la grève ce jeudi, tout comme des sections locales du SNES-FSU en Seine-Saint-Denis, dans l'Essonne, à Paris (la manifestation, cet après-midi, "ne sera pas empêchée" par la préfecture malgré le dépôt hors délai de la déclaration) ou en Haute-Garonne. Mais dans d'autres académies, pour éviter de perdre, aussi, une journée de salaire, des enseignants pourraient distribuer des tracts à la sortie des établissements ou se rassembler avec les parents d'élèves, notamment de la FCPE, première organisation de parents d'élèves qui soutient la mobilisation de ce jeudi. Si les modes d'actions divergent, tous les syndicats attendent du gouvernement des réponses à la hauteur de la crise sanitaire. Reportage d'Hakim Kasmi.
Tous les syndicats attendent du gouvernement des réponses à la hauteur de la crise sanitaire, le reportage d'Hakim Kasmi
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