Le forum de Davos s'ouvre après trois années marquées par la crise sanitaire et le conflit en Ukraine

Le forum de Davos en Suisse se tiendra du 16 au 20 janvier 2023, Sous le thème "Coopération dans un monde fragmenté"
Le forum de Davos en Suisse se tiendra du 16 au 20 janvier 2023, Sous le thème "Coopération dans un monde fragmenté" ©AFP - DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
Le forum de Davos en Suisse se tiendra du 16 au 20 janvier 2023, Sous le thème "Coopération dans un monde fragmenté" ©AFP - DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
Le forum de Davos en Suisse se tiendra du 16 au 20 janvier 2023, Sous le thème "Coopération dans un monde fragmenté" ©AFP - DURSUN AYDEMIR / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
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Le forum de Davos, comme tous les ans, s'ouvre en Suisse ce lundi pour évoquer les difficultés et avancées mondiales. Après trois années marquées par la crise sanitaire et le conflit en Ukraine, les inquiétudes sont grandes.

Faut-il abolir les milliardaires, c'est ce que propose Oxfam l'ONG de développement, qui publie un rapport dédié au sujet ce lundi, jour de l'ouverture forum économique mondial de Davos. Station de ski huppée en Suisse, où se réunissent tous les ans les élites économiques et politiques mondiales pour évoquer, de façon générale, les coûts et les bénéfices de la mondialisation. Parallèlement, Oxfam publie son rapport sur l'Etat des inégalités dans le monde et fait valoir que les grandes fortunes se sont envolées ces dix dernières années, portées par la flambée des cours de bourses. L'ONG propose donc d'"abolir les milliardaires" à terme, mais surtout d'augmenter la taxation des immenses fortunes pour réduire leur nombre et combler le fossé des inégalités. Mais en préalable à cette semaine de discussions à Davos, le Forum lui aussi publie aussi son enquête sur les risques mondiaux qui sont de plus en plus interconnectés.

Les précisions de Marie Viennot

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Le FMI, pourtant, s'alarme. Tout comme Oxfam, quoiqu'en des termes plus mesurés de l'accroissement des inégalités entre très riches et très pauvres. Un accroissement qui s'explique en partie parce que la fiscalité pour les plus riches n'a cessé de baisser dans quasiment tous les pays depuis les années 80. À cette époque en effet, les taux maximum de l'impôt sur les revenus des particuliers les plus riches dépassaient les 50%. Ils sont aujourd'hui inférieurs à 30% en moyenne. L'ONG Oxfam recommande donc aux Etats de rétablir ou de créer un impôt sur la fortune.

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Quentin Parinello est responsable de plaidoyer justice fiscale pour Oxfam

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