Journée sanglante au Sahel : l'armée française dit avoir éliminé des djihadistes, des villageois maliens dénoncent une bavure contre des civils

Au Mali, l'armée française dit avoir éliminé des djihadistes, des villageois maliens dénoncent une bavure contre des civils : c'est dans un paysage désertique, non loin du pays Dogon, dans une zone dont l'accès est rendu très compliqué par la présence de djihadistes que s'affrontent deux versions pour un dimanche sanglant au Mali Près de Douentza, dans le centre du pays. Entre 6 et 20 personnes, selon les sources, ont été tuées. Il s'agissait de civils, dont des enfants, selon des villageois maliens. Faux, répondent les militaires français de la force Barkhane : ils affirment avoir tué des djihadistes. Précisions de Franck Cognard.

Des civils ont été visés, soutient, mordicus, Hamadoun Dicko, président de l'association de jeunesse Tabital Pulaaku, près de Douentza dans le centre du Mali : Selon lui 18 corps déchiquetés ont tout de même pu être identifiés, dont deux de ses proches.  Cet homme affirme que ce sont bien des militaires français ou maliens, les seuls dotés d'avion, qui ont tué des civils. Interview par Olivier Poujade.

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Un nouveau Conseil de défense sanitaire, ce matin, à l'Elysée, pour faire le point sur l'épidémie de Covid en France et accélérer la campagne de vaccination, notamment. De nouveaux couacs ont été constatés sur le terrain. Les élus locaux demandent à être plus entendus des décideurs à Paris.

Tour de vis sanitaires chez nos voisins : L'Angleterre et l'Ecosse reconfinent leur population. Durcissement des restrictions sanitaires, aussi, en Allemagne. Nous serons à Berlin, dans ce journal.

Etats-Unis : les deux candidats démocrates sont en bonne position pour l'emporter en Géorgie, lors d'une double sénatoriale qui pourrait permettre au parti de Joe Biden de contrôler le Sénat américain, dès son entrée en fonction le 20 janvier prochain. Mais Donald Trump veut placer un obstacle de plus sur sa route vers la Maison Blanche en appelant ses partisans à venir manifester en masse à Washington, pour contester la certification par le Congrès des résultats de la présidentielle remportée par le démocrate Joe Biden.