Présidentielle 2022 : Xavier Bertrand se résout, au nom du "rassemblement", à participer au congrès de LR

Xavier Bertrand a annoncé lundi soir sur TF1 participer au congrès LR
Xavier Bertrand a annoncé lundi soir sur TF1 participer au congrès LR ©AFP - THOMAS SAMSON / AFP
Xavier Bertrand a annoncé lundi soir sur TF1 participer au congrès LR ©AFP - THOMAS SAMSON / AFP
Xavier Bertrand a annoncé lundi soir sur TF1 participer au congrès LR ©AFP - THOMAS SAMSON / AFP
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La droite partira finalement unie, pour la présidentielle. Xavier Bertrand participera au congrès du parti Les Républicains, le 4 décembre prochain, pour désigner le candidat pour 2022. La droite, soulagée, évite le dangereux scénario d'une double candidature.

Présidentielle : Xavier Bertrand finit par se rallier au congrès de LR. Le président de la région Hauts-de-France, qui s'était déclaré candidat à la présidentielle en mars dernier, expliquait alors, dans les pages du Point, qu'il ne souhaitait pas passer par la case "primaire" chez les LR  car il ne souhaitait plus s'inscrire "dans la logique d'un seul parti".  Finalement, Xavier Bertrand a annoncé, lundi soir sur TF1 qu'il participerait au congrès du parti Les Républicains, se soumettant donc, au vote des adhérents le 4 décembre prochain. Eloignant le spectre de candidatures multiple dans son ancien parti,  Xavier Bertrand dit vouloir "rassembler l'ensemble des Français" , à commencer par la droite. Analyse de Julie Pacaud.

"Ce congrès est la seule façon d'avoir un seul candidat de la droite et du centre" a expliqué Xavier Bertrand lundi soir sur TF1, le reportage de Julie Pacaud

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Outre Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Denis Payre  se sont déclarés candidats à droite.

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A six mois de la présidentielle, Les Républicains prônent d'"arrêter la fermeture des centrales nucléaires" et de "prolonger la durée de vie des réacteurs jusqu'à 60 ans".  Emmanuel Macron veut, lui, octroyer une place de premier plan à l'industrie de l'atome et au développement de petits réacteurs nucléaires SMR,  dans le cadre de son plan d'investissement baptisé "France 2030". Ce plan d'au moins 30 milliards d'euros sur cinq ans, présenté, ce mardi matin par le chef de l'Etat, doit permettre de réindustrialiser la France, de renforcer sa compétitivité à l'international en ciblant des "secteurs d'avenir", ou comment réconcilier la "start-up nation" avec la France industrielle en investissant dans le numérique, l'industrie verte, l'intelligence artificielle, les biotechnologies mais aussi l'automobile et le nucléaire. Les écologistes dénoncent un double discours mais l'exécutif assume cette stratégie, notamment face à la droite qui multiplie les discours de soutien à la filière nucléaire.

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Le gouvernement britannique est responsable d'un "échec" historique dans la lutte contre la pandémie : C'est la conclusion accablante d'un rapport parlementaire publié ce mardi matin. Boris Johnson et son équipe de conservateurs ont accusé d'importants retards pour confiner le pays. Cette "mauvaise" décision, qui a fait du Royaume-Uni l'un des pays les plus touchés d'Europe par le coronavirus avec presque 138 000 morts, est due à une croyance erronée en une immunité collective naturelle, à un certain fatalisme voire cynisme des autorités, mais aussi à des avis scientifiques. Ce rapport parlementaire souligne, en revanche, la réactivité de Downing Street pour déployer des vaccins anti-Covid dès le mois de décembre 2020.

En Irak, les législatives donnent l'avantage au courant du leader chiite Moqtada al-Sadr. Le courant emmené par l'incontournable leader chiite irakien Moqtada al-Sadr se revendiquait lundi soir première force au sein du nouveau Parlement, élu lors des législatives anticipées qui ont peiné à attirer des électeurs las d'un système incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Correspondance de Lucile Wassermann.

Le capitaine Kirk de Star Trek envoyé dans l'espace, un coup de pub pour Blue Origin, la société du milliardaire Jeff Bezos (fondateur d'Amazon), mais sur terre, les salariés du groupe dénoncent un environnement de travail toxique. L'entreprise est accusée par certains employés - anciens et actuels - d'entretenir un environnement de travail "toxique", où le sexisme est omniprésent. Dans un texte publié en ligne fin septembre, ces employés ont dénoncé un manque de personnel, de ressources et une pression extrême pour réduire les coûts et les délais, nuisant à la sécurité des vols. Blue Origin a nié ces allégations.

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