

Des centaines de personnes ont manifesté en Algérie, cette nuit, pour protester contre la candidature, déposée plus tôt, d'Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle pour un 5e mandat qu'il s'est engagé à abréger.
Abdelaziz Bouteflika sera bien candidat à la présidentielle du 18 avril en Algérie : celui qui est arrivé au pouvoir il y a ving ans et qui souffre encore de séquelles d'un AVC, remplie donc pour un 5e mandat, à l'âge de 82 ans. Mais il promet d'engager des réformes et surtout de ne pas aller au bout de son mandat, en déclenchant, une fois élu, une élection présidentielle anticipée, où il ne se représentera pas. C'est une manière de répondre aux manifestations qui ont poussé des milliers de personnes dans la rue, à Alger, encore en France, hier. 6.000 personnes se sont rassemblées à Paris, place de la République. Pour le président algérien et ses proches, il s'agit aussi de gagner du temps pour trouver un successeur à Abdelaziz Bouteflika. Explications de Leïla Beratto, correspondante d'RFI, à Alger pour France Culture et réactions d'Algériens de Paris à Tizi Ouzou, interrogés par Valentin Dunate et Thibaut Cavaillès.
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