

Quand le terrain s'attaque au chômage de longue durée, c'est l'expérimentation menée dans 10 territoires en France. Reportage à suivre dans la Nièvre, alors que le thème de l'emploi n'est pas assez débattu dans la présidentielle selon une grande majorité de français.
C'est la priorité de bon nombre de Français pour la présidentielle, la lutte contre le chômage et le retour à l'emploi : C'est aussi le fil rouge, choisi par la rédaction, aujourd'hui, alors que les présidents successifs avaient tous promis d'éradiquer le chômage. Mais les chiffres parlent d'eux-mêmes : le taux de chômage continue d'avoisiner les 10%, soit près de 3 millions d'actifs sans emploi, avec cette curieuse impression que tout semble avoir été essayé, sans succès. Parmi ceux qui peinent le plus, à retrouver du travail : les chômeurs de longue durée, ceux qui sont inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an. Pour ce public-là spécifiquement, une expérimentation s'est mise en place, venue du terrain, validée par l'Assemblée nationale, c'est l'expérience "territoire zéro chômage de longue durée". Anne-laure Chouin s'est rendue dans l'une de ces 10 terres d'expérimentation en France, à Prémery dans la Nièvre.

Eux craignent de se retrouver au chômage : 150 salariés du fabricant de pièces automobiles GM&S Industry, basé à La Souterraine (Creuse) et placé en redressement judiciaire, ont fait le déplacement de la Creuse à Paris, hier, pour faire entendre leurs inquiétudes : Manifestation, hier, sur les Champs-Elysées devant les showrooms de PSA et Renault pour "demander du travail" à leurs deux principaux donneurs d'ordre et puis, blocage, cette nuit, de l'usine PSA à Poissy, dans les Yvelines. Les syndicats, dont la CGT, réclament une augmentation du volume de commandes à hauteur de 40 millions d'euros, contre 15 millions actuellement.
Nathalie Arthaud veut faire entrendre, dans la présidentielle, la voix des travailleuses et des travailleurs : La candidate de L.O. veut faire comprendre que la politique est un prolongement de la lutte sociale. Interview au micro de nos confères de France Bleu Nord, à l'issue de son meeting, hier, à Lille.
Les dernières forces des candidats, jetées à 3 jours du 1er tour de la présidentielle, ce sera un rendez-vous télévisé sous forme inédite, ce soir, sur France 2 : Un quart d'heure pour chacun en direct, mais pas de débat, dans l'Emission politique sur France 2, où les 11 prétendants à l'Elysée, seront finalement présents, au terme de nombreuses tractations, avec les équipes des candidats.
Benoît Hamon investit la place de la République à Paris, et appelle les électeurs à "se réveiller" et à résister aux injonctions du "vote utile" : "Vous seuls pouvez éviter un cauchemar pour la France !", a déclaré Benoît Hamon, devant quelque 20.000 sympathisants selon le chiffre qu'il a lui-même annoncé à la tribune. A la peine dans les sondages, où il est désormais relégué à la cinquième place, dix points derrière Jean-Luc Mélenchon par exemple, le candidat socialiste a lâché ses coups contre les quatre candidats en tête intentions de vote : Marine Le Pen, "représentante d'une "extrême droite dont les idées tuent, qui forme un couple infernal avec l'intégrisme religieux, avec le terrorisme islamiste" ; François Fillon, "châtelain qu'aucune honte n'arrête" qui explique que "l'injustice est une fatalité" ; Emmanuel Macron, du "giscardisme relooké par quelques bonnes agences de communication", un candidat estampillé du "tampon de la droite allemande, bon pour l'austérité" ; Jean-Luc Mélenchon, qui veut "claqu(er) la porte de l'Union européenne et de l'euro" pour rejoindre "l'alliance bolivarienne".
La secrétaire d'Etat Juliette Méadel votera pour Emmanuel Macron : La secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, explique son choix pour le candidat d'En Marche, dès le premier tour de l'élection présidentielle, par l'envie d'éviter un second tour Le Pen-Fillon. Entretien à lire dans les pages du Parisien de ce matin.
Emmanuel Macron s'est posé, hier, comme seul candidat à la présidentielle capable "d'assurer la sécurité" des Français sur fond de menace terroriste ravivée : Après un nouvel attentat déjoué et l'arrestation de deux hommes à Marseille, mardi, Emmanuel Macron s'est affiché, hier, pour la première fois aux côtés du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'un meeting à Nantes.
Quant à Marine Le Pen, en meeting à Marseille, hier, elle a rappelé que la lutte contre le terrorisme était l'un de ses themes de campagne depuis longtemps : Extrait du meeting de la candidate du Front national avec Christine Moncla. Par ailleurs, en marge du meeting de Marine Le Pen à Marseille, 4 personnes ont été interpelées, lors d'une marche anti-FN.
C'est un procès, inédit, pour une telle filière djihadiste, qui s'ouvre, aujourd'hui, à Paris : C'est le premier "grand procès" d'une filière djihadiste en France. 20 hommes, âgés de 23 à 33 ans, comparaissent à partir d'aujourd'hui, devant la Cour d'assises de Paris. Un procès-fleuve de trois mois, avec une cour spécialement constituée de magistrats professionnels, puisqu'il s'agit d'un dossier terroriste. Les accusés viennent à la fois du Sud de la France et de la région parisienne, d'où le nom de "filière de Cannes-Torcy". Ce réseau avait été démantelé entre octobre 2012 et début 2014, une filière décrite, alors, comme la plus dangereuse démantelée en France. C'était, bien sûr, avant les attentats de Charlie Hebdo, de l'Hyper Cacher, du Bataclan et de Nice mais les actions envisagées par cette filière de Cannes-Torcy, et la radicalisation de ses membres portaient les germes du terrorisme du groupe Etat islamique. Explications de Florence Sturm, à suivre dans le journal de 7h30. "Comment juger le terrorisme ? " C'est, par ailleurs, une page spéciale à découvrir ici, avec, notamment, un long entretien avec l'historienne du droit Virginie Sansico.

Trois personnes sont mortes, hier, lors d'une journée marquée par des manifestations d'opposants et de partisans au président Nicolas Maduro : Trois personnes ont été tuées, dont un militaire, ce qui porte à huit le nombre de personnes tuées, depuis 3 semaines de manifestations contre le président socialiste Nicolas Maduro, dans un Vénézuéla qui vit une grave crise politique et économique et où l'opposition, majoritaire au Parlement depuis fin 2015, veut obtenir le départ anticipé du président socialiste. Gaz lacrymogènes contre pierres et cocktails Molotov : ce mercredi, les affrontements entre opposants et forces de l'ordre ont été rudes. Reportage à Caracas du correspondant de RFI au Venezuela Julien Gonzalez pour France Culture. De son côté, le camp du président Nicolas Maduro condamne une nouvelle fois "les tentatives de coup d'Etat de l'opposition" et évoque l'arrestation "d'un des chefs d'une bande terroriste de la droite". L'opposition appelle à de nouvelles amanifestations, aujourd'hui.
La France apportera dans quelques jours "la preuve que le régime syrien a bien organisé la frappe chimique" sur la ville de Khan Cheikhoun : Cette attaque a fait 87 morts le 4 avril dernier. Jean-Marc Ayrault, le chef de la diplomatie française, explique détenir des élements, démontrant que le régime de Damas a "sciemment utilisé l'arme chimique".
Un démocrate en tête dans une élection test pour Donald Trump, aux Etats-Unis : Lors d'une législative partielle en Géorgie, les démocrates sont arrivés largement en tête du 1er tour, hier, avec 48,1% des voix, dans ce bastion pourtant républicain depuis près de 40 ans. Nouveau venu en politique, Jon Ossoff compte bien profiter de l'impopularité de Donald Trump, arrivé il y a 3 mois à la Maison-Blanche pour battre son adversaire, pour le second tour, le 20 juin prochain, la républicaine Karen Handel, ancienne secrétaire d'Etat de Géorgie qui a recueilli, hier 19,8% des suffrages.
Le ministre canadien des Finances, qui participe ajourd'hui et demain à la réunion du G20 à Washington, ne va pas manquer de sujets de discussions avec son homologue américain : En effet, les déclarations de Donald Trump, mardi, s’en prenant au système agricole canadien, inquiètent les producteurs laitiers au Canada. Prenant la parole dans l’état du Wisconsin, le président des Etats-Unis a jugé inéquitable le système de gestion de l’offre, qui impose de lourdes taxes douanières aux exportations laitières américaines au Canada. Sans le dire nettement, ce discours offensif pourrait conduire à une nouvelle négociation de l’ALENA.
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