Contrairement aux retraités, le patronat est ravi des annonces du Premier ministre Edouard Philippe sur le budget 2019

Le Premier ministre Edouard Philippe
Le Premier ministre Edouard Philippe ©AFP - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Le Premier ministre Edouard Philippe ©AFP - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Le Premier ministre Edouard Philippe ©AFP - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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Les pensions de retraite et les allocations familiales ne seront plus indexées sur l'inflation et seront augmentées de 0,3% par an pour les deux prochaines années, a annoncé Édouard Philippe, hier dans le JDD. Il n’y aura plus de cotisations salariales sur les heures supplémentaires.

Le patronat satisfait des annonces, hier, d'Edouard Philippe ; les retraités, beaucoup moins : Si les heures supplémentaires seront mieux rémunérées dès l'an prochain, les APL (aides personnalisées au logement), allocations familliales et pensions de retraite ne seront plus indexées à l'inflation. C'est ce qu'a annoncé, hier, le Premier ministre, dans un entretien au Journal du Dimanche. Le projet de loi de finances 2019, qui sera présenté fin septembre, sera marqué par un rebond du déficit public sur fond de ralentissement de la croissance, d'où le tour de vis budgétaire annoncé, hier, par l'exécutif,  assorti de 4.500 suppressions de postes de fonctionnaires. Edouard Philippe assume le choix d'une politique de soutien a l'emploi et à l'activité, ce qui ravit le vice-président du MEDEF, Thibault Lanxade. De leur côté, des retraités critiquent déjà une baisse de leur pouvoir d'achat et demandent au gouvernement de faire un effort supplémentaire et d'aller au-delà de 0,3% de revalorisation l'an prochain.

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