Réveil difficile, une fois de plus, chez Les Républicains : la famillle se divise, depuis l'annonce hier, par François Fillon de sa propre convocation chez les juges d'instruction, avec possible "mise en examen", le 15 mars, dans l'enquête sur les emplois présumés fictifs d'une partie de sa famille.
L'appel à la résistance de François Fillon n'a visiblement pas été entendu : François Fillon a appelé les Français, hier, à ne pas céder, avec lui, aux pressions judiciaires. Il se maintient dans la course à l'Elysée, alors qu'il passera dans le bureau des juges d'instruction le 15 mars prochain, dans le cadre de l'enquête sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de deux de ses enfants comme collaborateurs parlementaires. Instrumentalisation de la justice, dénonce le candidat sorti vainqueur de la primaire de la droite et du centre. EXTRAIT de son point presse, hier.
Les arguments de François Fillon ne semblent pas avoir été entendus dans son propre camp, avec des défections en série : Bruno Le Maire a ouvert le bal, hier, suivi de plusieurs députés comme Franck Riester ou Catherine Vautrin, vice présidente LR de l'Aseemblée nationale. L'UDI de Jean-Christophe Lagarde suspend, elle, sa participation à la campagne de François Fillon. Celui qui avait acquis sa légitimité par la primaire et ses 4 millions de participants, se maintient aujourd'hui, au risque de fracturer sa famille politique. Analyse de Stéphane Robert. Retour sur les coulisses de la conférence de presse de François Fillon, hier, dans le journal de 7h30, avec Frédéric Says et Stéphane Robert dans Secrets de Campagne.
François Fillon accuse la justice de ne mener qu'une enquête à charge, qu'en est-il réellement ? François Fillon estime que sa présomption d'innocence est bafouée depuis le début de l'enquête et que la justice est instrumentalisée pour l'empêcher lui, ainsi que la droite, d'avoir de véritables chances à la présidentielle. Cette superposition du calendrier électoral et du calendrier judiciaire est-elle habituelle ou non ? Explications de Marie-Pierre Vérot.
Emmanuel Macron détaille son projet pour la France dans les pages du Parisien / Aujourd'hui en France : Emmanuel Macron insiste notamment sur la moralisation de la vie politique et sur son projet d'interdire aux parlementaires d'employer des proches ou des membres de leur famille. Le candidat d'En Marche détaille ses autres propositions, dont la création de 10.000 postes de policiers et gendarmes, la réorganisation "de la vie économique et sociale au niveau de la branche et de l'entreprise", les 35 heures pourraient être assouplies par des "accords négociés majoritaires", l'instauration d'un bonus/malus pour les entreprises abusant des CDD courts, l'instauration d'une prime de 3.000 euros net par an pour les enseignants en zone prioritaire "Rep+", la création d'un système universel d'assurance-chômage financé par l'impôt et piloté par l'Etat, ouvert à tous : aux entrepreneurs, aux indépendants, aux professions libérales, aux agriculteurs et même aux salariés qui démissionnent, dans la limite d'une fois tous les cinq ans, mais impossibilité de refuser plus de deux offres.
Benoît Hamon au Salon de l'agriculture : Le candidat de la gaucher va à la rencontre des agriculteurs, aujourd'hui, porte de Versailles à Paris. Benoit Hamon, crédité d'environ 18% des votes de la population agricole, semble avoir davantage la cote auprès des agriculteurs bio que des agriculteurs "traditionnels", avec un programme qui met en avant l'idée du passage d'un modèle agricole à un autre, plus respectueux de l'environnement et créateur d'emplois. Stéphane Delpeyrat, élu socialiste à la région Nouvelle Aquitaine, explique, au micro d'Anne-Laure Chouin, ce qui, selon lui, pourrait attirer les agriculteurs dans le programme de Benoit Hamon.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, appelle les dirigeants nationaux à choisir une réforme de l'Europe post-Brexit : D'un simple marché unique à plus d'intégration, en passant par une Europe à plusieurs vitesses. Jean-Claude Juncker a rendu son Livre blanc, hier, pour dessiner l'Europe à 27, après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. On y revient dans le journal de 7h30.
Un coup de frein dans le processus du Brexit : Les Lords britanniques étaient censés valider, hier soir, le texte qui doit permettre à la Première ministre Theresa May de lancer les négociations sur la sortie de l’Union européenne. Mais ils ont décidé de rajouter un amendement, pour protéger les droits des citoyens européens qui vivent au Royaume-Uni. Conséquence : le projet de loi va devoir repasser devant les députés, et cette navette parlementaire – qui dure plus longtemps que ce que le gouvernement aurait voulu - risque de retarder le début des négociations avec Bruxelles. Elles ne commenceront sans doute pas avant le 15 mars prochain.
Elections sous tension en Irlande du Nord : Les Irlandais du Nord votent aujourd’hui pour renouveler l'assemblée dans cette région semi-autonome de 1,9 million d'habitants. Cette élection pourrait bien déboucher sur une crise politique totale. En théorie, les accords de paix de 1998 obligent les nationalistes catholiques et les unionistes protestants à se partager le pouvoir. Mais la coalition a éclaté, il y a déjà plusieurs semaines, sur fond de tensions post-Brexit et d’accusations de corruptions, entraînant de nouvelles élections. Pourtant, le scrutin d’aujourd’hui ne va sans doute rien arranger, car pour la première fois dans l’histoire de l’Irlande du Nord, ce sont deux femmes qui sont en position de gouverner, mais elles n’ont aucune envie de travailler ensemble. Correspondance d'Antoine Giniaux.
Bataille pour Mossoul : En Irak, les combattants du groupe Etat islamique continuent d'opposer une résistance farouche aux forces fédérales engagées pour reprendre la partie ouest de Mossoul, le bastion des jihadistes en Irak. Plus de 28.000 personnes ont fui les combats, depuis le début de l'offensive il y a une dizaine de jours.
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