Débat présidentiel sur TF1 : des échanges musclés sur les 35h et la laïcité notamment mais rien sur les affaires

 François Fillon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Benoît Hamon,  les 5 candidats donnés en tête des sondages pour le 23 avril, participait au premier débat présidentiel sur TF1
 François Fillon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Benoît Hamon,  les 5 candidats donnés en tête des sondages pour le 23 avril, participait au premier débat présidentiel sur TF1 ©AFP - Patrick KOVARIK
François Fillon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Benoît Hamon, les 5 candidats donnés en tête des sondages pour le 23 avril, participait au premier débat présidentiel sur TF1 ©AFP - Patrick KOVARIK
François Fillon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Benoît Hamon, les 5 candidats donnés en tête des sondages pour le 23 avril, participait au premier débat présidentiel sur TF1 ©AFP - Patrick KOVARIK
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La campagne présidentielle est entrée dans le vif, hier, avec un débat qui est allé en crescendo, sur TF1. Pour cet exercice inédit sous la Ve République avant un premier tour, 3h30 d'échanges, parfois musclés, mais les affaires ont été reléguées au second plan.

Les candidats qui se présentent comme "hors système" ont tenté de bousculer le débat présidentiel : La campagne sur le fond, sur les idées, tant souhaitée par François Fillon, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron a pu commencer, hier, sur le plateau de TF1, pour un débat inédit avant le premier tour de la campagne. Les téléspectateurs ont assisté à quelques échanges musclés, sur les 35h et la laïcité notamment. Chacun des 5 candidats, donnés en tête des sondages, est revenu sur ses fondamentaux : la sortie de l'euro pour Marine Le Pen, le revenu universel pour Benoît Hamon, réforme des 35h réformées pour François Fillon et Emmanuel Macron, VIe République pour Jean-Luc Mélenchon. Et hier soir, outre les fractures idéologiques classiques, une autre ligne de démarcation s'est dessinée, entre les candidats qui se présentent comme "hors système", Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, et les candidats qui ont à assumer un bilan. Les affaires n'ont, en revanche, pas été abordées. Analyse de Christine Moncla et extraits du débat, avec François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

Quant aux autres candidats à la présidentielle : Quatre autres candidats à la présidentielle, écartés du débat TF1/LCI, se sont exprimés d'une autre façon hier soir. Nicolas Dupont-Aignan sur C8, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade via Facebook, à l'initiative du média Explicite créé par d'anciens journalistes d'iTELE sur les thèmes: travail, culture, éducation, relations internationales et sécurité. Il faudra attendre le 4 avril pour un débat au grand complet sur BFM, avec les 11 candidats à la présidentielle, dont François Asselineau et Jean Lassalle qui n'ont pas pris la parole, hier. Les grands absents du débat, on y revient dans le billet politique de Frédéric Says à 8h16.

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Bruno Le Roux convoqué à Matignon pour s'expliquer sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale : Le Premier ministre Bernard Cazeneuve rencontre aujourd'hui le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, après les révélations, hier, de l'émission Quotidien sur TMC. Lorsqu'il était député, Bruno Le Roux a employé ses filles en CDD comme collaboratrices parlementaires lorsqu'elles étaient lycéennes puis étudiantes. 24 contrats, signés sur plusieurs années, pour une somme totale atteignant 55.000 euros. Le ministre de l'Intérieur a reconnu cette embauche ponctuelle sur TMC. Extrait.

Quel avenir pour 1.461 salariés de Mim ? L'enseigne de mode à petit prix est en redressement judiciaire depuis novembre dernier. Audience cruciale, ce matin, au tribunal de commerce de Bobigny, pour décider du repreneur. Cinq offres ont été déposées mais une seule, celle la société Clementy, propose de conserver la plupart des emplois. Elle est soutenue par le comité d'entreprise mais n'a pas les 3 millions d'euros cash, nécessaires pour assurer les premiers mois. Des salariés, venus de toute la France, vont se rassembler, ce matin, devant le tribunal de commerce de Bobigny qui examine les offres de reprise, dont trois prévoient jusqu'à un millier de licenciements, environ, selon les syndicats.

7e semaine de l'industrie, chiffres sur les usines et l'emploi : 2.400 événements sont organisés dans toute la France, cette semaine, visites d'entreprises et d'établissements de formation, par exemple. Et sur le secteur industriel, que l'on dit souvent morose, une étude parue, hier, montre que pour la première fois, l'an dernier, le nombre d'usines fermées est égal au nombre d'usines créées. Mais ce chiffre a un effet presque nul sur l'emploi : 643 emplois, seulement, créés toutes industries confondues en 2016. La CGT mène une journée d'action nationale sur ce thème. Précisions d'Anne-Laure Chouin.

Monsanto s'inquiétait déjà de la toxicité du Roundup en 1999, et de son principe actif, le glyphosate : C'est ce que révèlent des documents internes du géant américain, déclassifiés par la justice américaine. Ces documents sont contraires aux conclusions de l'agence européenne des produits chimiques, qui affirmait, la semaine dernière que le glyphosate n'était pas cancérigène. Des "Monsanto papers" décryptés dans le journal de 7h30.

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Double revers infligé par le FBI à Donald Trump : Aux Etats-Unis, le FBI confirme l'enquête sur une possible collusion des proches de Trump avec la Russie pendant la campagne présidentielle. Lors d'une rare intervention publique au Congrès, le directeur de l'agence de renseignement a infligé un autre revers au nouveau président américain, en battant en brèche l'idée que Barack Obama aurait placé sur écoute la Trump Tower.

A moins d'un mois du referendum qui vise à renforcer les pouvoirs du président turc, l'ONG Human Rights Watch dénonce la repression menée par Ankara contre les Kurdes : Plusieurs leaders politiques et des élus locaux ont été emprisonnés, au nom de la lutte contre le terrorisme, ces derniers mois. Précisions de Nadine Epstain.

Protection du patrimoine mondial : Plus de 75 millions de dollars, soit 70 millions d'euros pour protéger le patrimoine menacé par le terrorisme et la guerre. C'est ce qu'ont promis de débloquer plusieurs pays dont la France, les Emirats Arabes Unis , l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Luxembourg ou encore le Maroc, lors d'une conférence internationale qui se tenait, hier, au Louvre, Paris. Cette conférence marquait le lancement officiel de "l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit", une idée portée, notamment par la France, depuis deux ans. Reportage de Bénédicte Robin.