

Assis à la même table, Corée du Nord et Corée du Sud s'apprêtent à savourer les "Jeux de la paix", les JO-2018 de Pyeongchang en Corée du Sud s'ouvrent officiellement à 20h (midi à Paris). 22 sportifs Nord-Coréens vont défiler aux cotés d'athlètes du Sud, drapeau de l'unification au vent.
Des jeux Olympiques très diplomatiques : C'est la première fois qu'un membre de la famille Kim, au pouvoir en Corée du Nord depuis la fin de la guerre en 1953, se rend chez son voisin du Sud. Kim Yo-jong, la sœur cadette du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, est arrivée, ce matin, en Corée du Sud pour assister, à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang qui commence à 20h (heure locale soit midi à Paris). La sœur du dirigeant nord-coréen sera reçue demain par le président sud-coréen Moon Jae-in. Vingt-deux, c'est le nombre de représentants de la Corée du Nord dont l'attitude sera scrutée, décortiquée et analysée par le monde entier durant la quinzaine olympique. Ces 22 sportifs, émissaires du pays le plus fermé au monde, se joindront aux 121 athlètes du Sud pour un défilé commun aujourd'hui, drapeau de l'unification coréenne au vent, comme clou du spectacle du défilé des athlètes et de la cérémonie d'ouverture. Décryptage des enjeux diplomatiques de cet événement qui sert également de vitrine pour la Corée du Sud, avec Frédéric Ojardias, envoyé spécial de RFI au J.O. en Corée du Sud, pour France Culture.

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228 civils tués, dont 58 enfants, dans la Ghouta orientale en Syrie : L'armée fidèle à Bachar al-Assad bombarde avec une intensité inédite ce fief rebelle proche de Damas, où 400.000 personnes sont assiégées. Par ailleurs, regain de tension entre les Etats-Unis, la Russie et la Syrie de Bachar al Assad qui parlent de "crime de guerre" et de "raids criminels", alors que Washington a annoncé, hier, avoir tué au moins 100 combattants pro-Damas, dans l'est de la Syrie, en riposte à une attaque contre ses alliés dans la coalition internationale antidjhadiste.
Nouveau "shutdown" aux Etats-Unis : Ce n'est pas une épreuve olympique mais bien politique que cette course-contre-la-montre qui se joue aux Etats-Unis, jusqu'au lever du jour et la prise de poste des fonctionnaires, pour ne pas prolonger le "shutdown". Pour la deuxième fois en trois semaines, le gouvernement fédéral se trouve en situation de paralysie financière. Le Sénat n’a pas trouvé de compromis budgétaire dans les délais impartis : les parlementaires avaient jusqu’à minuit hier soir, heure de Washington pour le faire (6h du matin à Paris). Techniquement, cela signifie que que les fonctionnaires fédéraux peuvent se retrouver au chômage technique et ne plus être payés. Mais les parlementaires américains ont prévu de se retrouver toute la nuit pour tenter de régler cette situation, avant donc, le lever du jour aux Etats Unis. Correspondance de Grégory Philipps.
Pilier du gouvernement, Nicolas Hulot s'est défendu de rumeurs "ignominieuses" de harcèlement et de violences sexuels le visant, n'excluant pas totalement de démissionner pour protéger sa famille, malgré le soutien de l'Elysée : Nicolas Hulot a préféré prendre les devants, hier, en s'expliquant sur les rumeurs de harcèlement et de violences sexuels, dont il savait faire l'objet depuis plusieurs jours. Avant qu'elles ne sortent ce matin dans la presse, dans le nouveau magazine Ebdo, le ministre de la Transition écologique s'est défendu, hier sur BFM-TV, de rumeurs "ignominieuses, "un poison lent qui tue". Il a reconnu l'existence d'une plainte en 2008, classée "sans suite", d'une jeune femme alors "majeure", concernant "des allégations remontant à 1997". La procureure de la République de Saint-Malo a, elle, confirmé dans un communiqué qu'une plainte pour "un fait de viol" avait été déposée en 2008 contre Nicolas Hulot mais classée sans suite pour prescription. Est-il malgré tout fragilisé ? Le président de la République, comme le Premier ministre, ont apporté tout de suite tout leur soutien au ministre de la Transition écologique, ainsi que le secrétaire d'Etat Sebastien Lecornu, ainsi que des adversaires politiques qui dénoncent la dérive des médias, tels Geoffroy Didier, vice-président de la région Ile-de-France et secrétaire général délégué à la communication des Républicains.
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