

La police britannique révèle l'identité de 2 des 3 auteurs de l'attentat de Londres : Khuram Shazad Butt, 27 ans, un Britannique né au Pakistan, connu des services de police, contrairement à Rachid Redouane, 30 ans, qui se disait binational marocain et libyen. Ils vivaient à l'est de Londres.
Les photos de deux hommes, bruns, barbus, sont en Une de la presse britannique : Les noms et visages de Rachid Redouane, 30 ans, barbe courte, et Khuram Butt, 27 ans, barbe plus longue, ont été révélés, hier, par la police britannique. Il s'agit de deux des 3 terroristes qui ont perpétré l'attentat de samedi soir, à Londres. Cette attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique, a fait 7 morts. 36 personnes sont toujours hospitalisées, dont 18 dans un état grave. La police a, par ailleurs, relâché les 12 personnes qui avaient été arrêtées, dimanche. Aucune charge retenue n'a été retenue contre elles. La priorité, désormais, des enquêteurs, est de recueillir des informations sur ceux qui ont fauché des passants, samedi, sur le London Bridge, et poignardé des Londoniens et des touristes, dans le quartier de Borough Market. C'est pour cela que la police a publié les photos de 2 des 3 terroristes abattus samedi. Rachid Redouane, 30 ans, qui se présentait comme étant d'origine marocaine et libyenne, était inconnu des services de police, contrairement à Khuram Butt, 27 ans, un britannique d'origine pakistanaise, père de 2 enfants. Il avait fait l'objet d'une enquête, en 2015, mais ni la police, ni le MI5 - le renseignement intérieur britannique, ne pensait qu'il projettait une attaque. Son visage était déjà apparu à la télévision, l'an dernier, dans un documentaire intitulé "Mon voisin le djihadiste" : Khuram Butt avait été filmé en train de prier à Regent's park, à Londres, aux côtés d'islamistes. Le point commun entre ces 2 terroristes identifiés : ils résidaient, tous deux à Barking, un quartier multiethnique, dans l’est de Londres. où s'est rendue MARION L'HOUR, REPORTAGE. Et l'Angleterre continue de s'interroger sur son modèle de société : "Nous ne devons plus vivre comme des communautés fermées et séparées, mais comme un royaume réellement uni", a déclaré la Première ministre britannique, Theresa May. Après Westminster, Manchester, et le London Bridge: le modèle d’intégration à l’épreuve : c'est le thème de Culture Monde, l'émission de Florian Delorme, ce matin sur France Culture, de 11h à midi.
En hommage aux victimes de l'attentat de Londres, une minute de silence sera observée dans tout le Royaume-Uni, aujourd'hui à 11h00 (midi, heure de Paris) : Hier, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a indiqué qu' un deuxième français était porté disparu depuis samedi soir. Il a confirmé la mort d'un autre français, qui travaillait dans un restaurant à Londres. Huit français figurent par ailleurs, au nombre des blessés, ainsi que deux Allemands, deux Australiens, un couple de Néo-Zélandais, un Bulgare et un Grec. Et le retrait annoncé du Royaume-Uni de l'Union européenne ne "touchera pas" les accords de coopération militaire signés entre Paris et Londres. Jean-Yves Le Drian l'a rappelé, hier. La coopération en matière de sécurité entre la France et le Royaume-uni est "ancienne et très forte".
Dans le journal de 7h30, nous parlerons d'ailleurs d'Eurojust, cette institution, basée à la Haye, aux Pays-Bas et qui tente de faire tomber toutes les barrières qui se dressent dans les enquêtes judiciaires transnationales, en matière de terrorisme, notamment. VISITE RARE AVEC ABDELHAK EL IDRISSI dans le choix de la rédaction.
Malgré tout, la campagne pour les élections générales a repris au Royaume-Uni : Les élections générales, l'équivalent ne nos élections législatives, se tiennent jeudi, au Royaume-Uni. Et la campagne politique a repris ses droits, hier. Jeremy Corbyn, à la tête de l'opposition travailliste, a demandé la démission de la Première ministre conservatrice Theresa May, car elle est, selon le leader du Labour, responsable des 20.000 suppressions de postes dans la police entre 2010 et 2016. Theresa May était alors ministre de l’Intérieur. Sur le terrain, les militants sont déboussolés par cette campagne hors norme, marquée par 3 attentats en moins de 3 mois. Faire campagne malgré tout, c’est un REPORTAGE DANS LA REGION DE MANCHESTER, SIGNE GERALDINE HALLOT.
En Australie, les enquêteurs considèrent comme terroriste la prise d'otage de Melbourne, qui s'est soldée par la mort de l'agresseur dans une fusillade avec la police : Un homme d'origine somalienne, au lourd passé judiciaire, a pris en otage une escort-girl dans une résidence d'appartements-hôtel de la banlieue de Melbourne. Si l'otage est ressortie indemne, l'assaillant est soupçonné d'avoir tué au préalable le réceptionniste de l'établissement, un Australien d'origine chinoise. Cette attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique.
Au lendemain de la rupture des relations diplomatiques entre l'Arabie Saoudite et le Qatar, Riyad vient de fermer les bureaux saoudiens de la chaîne qatarie Al Jazeera : c'est l'une des conséquences que le Qatar devra subir en raison de sa trop grande proximité avec l'Iran. Depuis hier, le Qatar se retrouve isolé par l'Arabie saoudite et ses alliés, par l'Egypte, aussi, officiellement à cause de son soutien au terrorisme. Mais son lien avec l'Iran est aussi en question, ANALYSE DE PASCAL BONIFACE, directeur de l'institut des relations internationales et stratégiques, joint par BERTRAND GALLICHER. Pourquoi le Qatar se retrouve isolé par l'Arabie saoudite et ses alliés, c'est un dossier à retrouver en longueur ICI.
Razzia en vue pour les candidats d'En Marche! chez les Français de l'Etranger : Ils ont voté samedi dernier, soit 8 jours avant le premier tour en France. La République en Marche, le parti initié par le président fait un carton plein, il arrove en tête dans 10 circonscriptions sur 11 chez les Français de l'étranger. Et dans l'Hexagone, ils sont nombreux, les candidats à vouloir se présenter sous l'étiquette "majorité présidentielle". On y revient dans le journal de 7h30.
Quelle est la stratégie du gouvernement pour réformer le code du travail ? La ministre Muriel Pénicaud adressera "comme prévu", ce soir, aux organisations syndicales et patronales, un document qui servira de base à la concertation. Après la publication, hier, dans les pages du Parisien d'un document jetant le trouble sur les intentions réelles ou supposées du gouvernement sur le contour des ordonnances, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a précisé que ce "document du Parisien n'engage en rien le gouvernement". De leur côté, les syndicats assurent que les points les plus polémiques, - négociation des modalités du contrat de travail et des motifs d'un licenciement, définition des horaires de travail de nuit par accord d'entreprise-, toutes ces informations, publiées hier, n'ont jamais été mises sur la table. Et les syndicats s'interrogent sur les méthodes du gouvernement. PRECISIONS DE LAURENT KRAMER.
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