Discours de Donald Trump sur l'état de l'Union : immigration, avortement, retrait de Syrie et d'Afghanistan comme points de clivages persistants

Face au Congrès réuni au grand complet, Donald Trump a tenté de se poser en rassembleur, mais les tensions politiques, alimentées par son projet de mur controversé, ont rendu l'exercice périlleux
Face au Congrès réuni au grand complet, Donald Trump a tenté de se poser en rassembleur, mais les tensions politiques, alimentées par son projet de mur controversé, ont rendu l'exercice périlleux ©AFP - Zach Gibson / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Face au Congrès réuni au grand complet, Donald Trump a tenté de se poser en rassembleur, mais les tensions politiques, alimentées par son projet de mur controversé, ont rendu l'exercice périlleux ©AFP - Zach Gibson / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Face au Congrès réuni au grand complet, Donald Trump a tenté de se poser en rassembleur, mais les tensions politiques, alimentées par son projet de mur controversé, ont rendu l'exercice périlleux ©AFP - Zach Gibson / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Face au Congrès réuni au grand complet pour ce traditionnel discours en prime time sur "l'état de l'Union", , le président américain Donald Trump s'est posé mardi en rassembleur, mais les tensions politiques à Washington, alimentées par son projet de mur controversé, ont rendu l'exercice périlleux.

Donald Trump tente un ton rassembleur face à un Congrès toujours divisé sur la politique du président des Etats-Unis : "Le programme que je vais présenter ce soir n'est ni républicain, ni démocrate. C'est celui du peuple américain", déclaré Donald Trump, portant son emblématique cravate rouge, devant plus de 500 élus, dont de nombreuses femmes démocrates vêtues de blanc, en hommage au centenaire du mouvement des suffragettes. Pour ce traditionnel discours sur "l'état de l'Union", le tempétueux président américain a multiplié les appels au compromis dans une allocution à la tonalité plutôt sobre, mais ponctuées de propos polémiques, notamment sur l'immigration illégale du Mexique vers les Etats-Unis et sur les sans-papiers "criminels". A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, où Donald Trump entend buriguer un second mandat,  le républicain a mis en avant ses bons résultats à la Maison blanche, et demandé au Congrès  de choisir entre se définir par des différences ou d'avoir "l'audace de les transcender". Sauf que le masque d'un président rassembleur s'est rapidement craquelé quand Donald Trump a, par exemple, dénoncé les avortements tardifs et les "enquêtes partisanes ridicules" qui peuvent le viser et donc, selon lui, miner l'économie américaine. Analyse en direct de Grégory Philipps.

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