La République en Marche, défaite dans des législatives partielles en France, hier, inspire des Britanniques

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Une première bonne nouvelle pour Laurent Wauquiez dans son offensive contre Emmanuel Macron et le gouvernement : le parti Les Républicains a remporté, hier, deux législatives partielles face à LREM et ses alliés. Mais le mouvement qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir fait des émules outre-Manche.

Laurent Wauquiez parle déjà de "désaveu" pour Emmanuel Macron et sa majorité présidentielle : A l'issue d'élections-test, hier, au second tour de deux élections législatives partielles, la République en Marche et ses alliés ont dû s'incliner face au parti Les Républicains. La droite s'est imposée dans la première circonscription du territoire de Belfort où le LR Yann Boucard conserve son siège avec 59,18% des voix.  Plus surprenant dans le Val d'Oise, la sortante LREM Isabelle Muller-Quoy, qui était légèrement en tête au premier tour, a finalement perdu face au LR Antoine Savignat, avec 51,45% des suffrages. Victoire de la droite, donc,  mais aussi absention record. Précisions d'Anne Fauquembergue.

Défaite dans des législatives partielles en France, la République en Marche continue de faire des émules : Après l'Italie, c'est le Royaume-Uni qui s'inspire du mouvement qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir. Plusieurs centaines de candidats vont se présenter aux prochaines élections législatives sous les couleurs d’un nouveau parti,  baptisé "Renew" (le Renouveau). Ce mouvement politique, anti-Brexit, est calqué sur le mouvement qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir. Il sera lancé officiellement la semaine prochaine avec le soutien de plusieurs élus français. Une première réunion officielle s'est déjà tenue, ce week-end à Londres, dans la plus grande discrétion. Aucun média britannique n’a été prévenu.  Seuls deux journalistes français ont pu y assister,  dont notre correspondant, Antoine Giniaux. Reportage.

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Les autres titres du journal

Sécurité maximale, à Bruxelles, avant l’ouverture du procès de Salah Abdeslam : Le seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre, à Paris et Saint-Denis, comparaît pour la première fois publiquement, aujourd'hui. Avant de répondre de son rôle dans les attentats de Paris et peut-être un jour de Bruxelles, l'homme de 28 ans est jugé, à partir d'aujourd'hui, pour tentative de meurtre sur des policiers français et belges le 15 mars 2016. Lors d'une perquisition de routine dans la commune bruxelloise de Forest,  à la recherche d’anciennes planques des terroristes du 13 novembre, les enquêteurs avaient été pris pour cible, dans une fusillade. Mais on ignore si, à partir d'aujourd'hui, Salah Abdeslam va coopérer avec la justice et sortir de son mutisme. Précisions d'Antoine Marette.

Quand le discours de haine devient une "forme habituelle de polémique politique" en Italie : Les éditorialistes du Corriere della Sera et de la Repubblica s'interrogent, sur les conséquences, du "venin inoculé" par certains politiques, après la fusillade à caractère raciste de samedi, dans les rues de Macerata", dans le centre de l'Italie. Un agent de sécurité a vidé deux chargeurs de pistolet semi-automatique et blessé 5 hommes et une femme, originaires du Mali, du Ghana et du Nigeria. Le tireur, 28 ans, crâne rasé, tatouage d'inspiration fasciste sur la tempe, est inculpé pour "massacre aggravé à caractère raciste". Il s'était présenté aux municipales, l'an dernier, sous l'étiquette de la Ligue du Nord. Le parti d'extrême droite et son allié du centre-droit Silvio Berlusconi ont certes condamné cette fusillade, mais pour mieux dénoncer l'immigration et le rôle de l'Etat dans la crise migratoire. Correspondance à suivre dans le journal de 7h30.

En Israël, le gouvernement a approuvé la légalisation de Havat Gilad,  une colonie "sauvage" de Cisjordanie : Elle était considérée jusqu’alors comme illégale au regard du droit israélien et international. Cette légalisation est une réponse au meurtre, il y a un mois, d’un rabbin qui y vivait. A Tel-Aviv, les explications de Léa Berdugo.

C'est Anne Hidalgo elle-même qui le dit : elle n'est pas satisfaite de la propreté de sa ville. La maire de Paris doit, ce matin, en Conseil de ville, faire des propositions pour améliorer la propreté des rues de la Capitale. Trois rapports viennent de lui être remis sur le sujet. Ils feront l'objet de débats, donc, ce matin, à l'Hôtel de Ville de Paris, et d'annonces d'Anne Hidalgo. Précisions de Véronique Rebeyrotte.