

Il a fait de la moralisation de la vie publique le premier chantier de son quinquennat. Emmanuel Macron voit cette exigence de probité ternie par les affaires Ferrand et Sarnez. Mais le Premier Ministre Edouard Philippe a réitéré, hier, sa confiance à tous les membres du gouvernement.
Le Premier ministre Edouard Philippe a rejeté, hier, les appels à la démission après l'affaire Ferrand : Il doit mettre en musique la partition d'Emmanuel Macron, donner le "la" pour la moralisation de la vie publique, chantier prioritaire du quinquennat Macron, mais les couacs se multiplient. Le Premier ministre Edouard Philippe a tenté de répondre, hier, aux critiques qui pleuvent de tous bords et aux appels à la démission de Richard Ferrand. Le ministre de la Cohésion des territoires est dans la tempête depuis une semaine, depuis les premières révélations du Canard enchaîné. En 2011, lorsqu'il dirigeait les mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand a décidé de louer des locaux à une société, appartenant à sa compagne. Et puis en tant que député, il aurait déposé une proposition de loi favorable au monde mutualiste. Prié de dire si ce soutien de la première heure d'Emmanuel Macron pouvait rester au gouvernement, le Premier ministre a répondu, hier, par l'affirmative. EXTRAIT des propos tenus par Edouard Philippe, hier soir, au 20h de France 2.
Point sur les nouvelles informations des médias dans l'affaire Ferrand : Le Premier ministre Edouard Philippe a donc réitéré, hier, son soutien au ministre Richard Ferrand. Vendredi, le chef du gouvernement avait, par ailleurs, estimé que les législatives seraient "le juge de paix", car une défaite contraindrait également Richard Ferrand à quitter son poste. En attendant le verdict des urnes, Richard Ferrand, lui, a réfuté et condamné, hier, les dernières allégations du journal Le Monde. RESUME de toutes les pratiques qui lui sont reprochées aujourd'hui avec Laurent Doulsan.
Affaires et moralisation de la vie publique : Les adversaires d'Emmanuel Macron sont revigorés par cette affaire. Le patron du Jean-Christophe Cambadélis appelle à la démission de Richard Ferrand. La droite demande le réexamen de l'affaire par le parquet de Brest. Quant à l'écologiste Daniel Cohn-Bendit, rallié à Emmanuel Macron, il suggère une autre porte de sortie. "Je dirais que le mieux pour le moment, c'est que Richard Ferrand démissionne en tant que ministre, et qu'il tente sa chance en tant que député", préconise-t-il dans Libération. Enfin, la loi de moralisation, projet préparé par le ministre de la Justice François Bayrou et érigé comme la première mesure phare du quinquennat Macron, voit son examen est reporté au 14 juin prochain. Ce retard - le texte devait être présenté avant les législatives-, s'explique, selon Edouard Philippe par la complexité du texte. "On veut que le texte soit parfaitement conforme", a justifié le Premier ministre, hier sur France 2.
Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, visant Marielle de Sarnez, la nouvelle ministre des Affaires européennes, ainsi que 18 autres députés européens de tous bords, pour des soupçons d'emplois fictifs de collaborateurs au Parlement européen : La vice-présidente du MoDem a déposé une plainte pour "dénonciation calomnieuse" contre l'eurodéputée du Front national Sophie Montel, qui a envoyé une lettre à l'origine de la procédure. Sophie Montel est elle-même accusée d'avoir détourné des fonds du Parlement européen à hauteur de 77.276 Euros.
L'ancien Premier ministre Edouard Balladur mis en examen : Karachi, Pakistan, le 8 mai 2002. Un kamikaze lance sa voiture sur un bus. A l'intérieur, des ouvriers français de la Direction des Constructions Navales, qui construisait un sous-marin, sur place. 11 salariés des constructions navales sont tués, 12 autres personnes blessées. Quinze ans plus tard, la lumière n'a toujours pas été faite sur cet attentat. En revenche, une autre affaire en a découlé. Où il est question de contrats d'armements, de commissions et de rétrocomissions, sur fond de guerre à Paris entre Jacques Chirac et Edouard Balladur. Ce dernier a été mis en examen par la Cour de Justice de la République, dans l'enquête sur le financement de sa campagne présidentielle de 1995, pour complicité et recel d'abus de biens sociaux. EXPLICATIONS de Sara Ghibaudo.
- 6e de grève, aujourd'hui, pour les transporteurs de matières dangereuses, comme les carburants et le gaz : La CGT-Transports, qui a lancé ce mouvement social, vendredi, demande l'ouverture "rapide" de négociations sur les conditions de travail dans le secteur. Le patronat refuse et le carburant commence à manquer. On y revient dans le journal de 7h30.
La relation transatlantique à l'épreuve, entre Angela Merkel et Donald Trump : Le ton monte entre la chancelière allemande et le président des Etats-Unis. Après les déclarations d'Angela Merkel, à l’issue du G7, - sommet où le président américain a fait cavalier seul, en particulier sur la question du climat, Angela Merkel a averti les Allemands : l'époque où ils pouvaient compter sur les Etats-Unis sans la moindre hésitation est "quasiment révolue". Réplique, hier, du président américain, sur Twitter, comme à son habitude : il accuse l’Allemagne d’être "très mauvaise pour les Etats-Unis" sur le plan commercial et militaire. Des propos qui font scandale outre-Rhin. CORRESPONDANCE A BERLIN de Cyril Sauvageot.
Les Etats-Unis ont commencé à livrer des armes aux combattants kurdes qui luttent contre le groupe Etat islamique dans le nord de la Syrie : Le Pentagone l'a annoncé hier, remplissant une promesse qui provoque l'ire de la Turquie.
Plusieurs personnes ont été tuées et blessées, ce matin, dans une explosion à la voiture piégée dans le quartier diplomatique de Kaboul : Les autorités afghanes n'ont pas fourni de bilan plus précis, pour l'instant.
Au Brésil, la Cour suprême fédérale a donné, hier, son feu vert pour que le président Michel Temer puisse être interrogé dans le cadre des enquêtes pour corruption le visant : Ces soupçons ont déclenché une tourmente politique dans le pays.
Rien n'est trop beau ni trop cher pour la Chine-Afrique ! C'est en grande pompe que doit être inaugurée, aujourd'hui au Kenya, la nouvelle ligne ferroviaire reliant la capitale Nairobi à la ville côtière de Mombasa, plus grand port d’Afrique de l’Est. La Standard Gauge railway, longue 472 kilomètres, avec des trains pouvant circuler à 120 kilomètres heure, doit changer la face du pays et de la région toute entière. Le chemin de fer, réalisé et financé par Pékin, est le plus important projet d’infrastructure réalisé au Kenya, depuis l’indépendance en 1963. CORRESPONDANCE à Nairobi de Bruno Meyerfeld.
L'équipe
- Journaliste
- Réalisation
- Journaliste