Un sacré « non » ! Net et sans appel. Un « OXI », en grecque, qui résonne comme un énorme coup de tonnerre dans l'Europe de l'austérité. À plus de 61%, les Grecs ont signifié leur rejet des propositions des créanciers de la Grèce et leur soutien à leur Premier ministre Alexis Tsipras.

Le cœur l'a donc emporté hier soir sur la raison et l'inconnu. Le reportage à Athènes de notre envoyé spécial Annabelle Grelier , après l’annonce des résultats :
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Depuis hier soir, le coup de poker d'Alexis Tsipras est devenu le casse tête de la zone euro :
**Ce résultat ne signifie pas une rupture avec l'Europe mais le renforcement de notre pouvoir de négociation avec les créanciers , union européenne et FMI. **
Ce sont les premiers mots hier soir du Premier ministre grec Alexis Tsipras à la télévision . Avant le référendum, nombre de dirigeants européens s'étaient entendus pour assimiler le « non » grec à un non à l'Euro et à l’Union européenne. La zone euro qui vit aujourd'hui sa crise la plus profonde.
Un sommet de la zone euro doit se tenir demain mardi. Les précisions à Bruxelles de notre correspondant Quentin Dickinson :
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Quelle va être la position du couple franco allemand ?
François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel se rencontrent ce lundi soir à l'Elysée avec des positions vis-à-vis de la Grècé difficile à concilier. La France ne souhaite pas lâcher la Grèce alors que la chancelière allemande doit composer avec ceux qui dans son pays veulent depuis longtemps fermer ce qu'ils appellent le « Club Med » grec.
A Berlin, la correspondante de Nathalie Versieux :
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Une nouvelle gouvernance européenne ?
Dans un très court communiqué, la Commission européenne dit prendre note et respecter le résultat du référendum grec. Son président Jean Claude Juncker, qui a fait campagne pour le « oui », s'exprimera demain lors d'une session plénière à Strasbourg. Il s'entretiendra au téléphone dans la journée avec Mario Draghi le patron de la BCE , la Bbanque Centrale Européenne.
Son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet estime de son côté que la crise grecque incite à revoir la gouvernance européenne. Pour qu'à l'avenir un pays seul ne mette pas tout l'édifice européen en danger.
Jean Claude Trichet répond à Anne-Laure Chouin :
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