

Urgences "engorgées", psychiatrie "en crise", étudiants en médecine "qui souffrent" : après les diagnostics alarmants posés ces derniers mois par l'exécutif, Emmanuel Macron dispense, ce matin, son remède pour remettre sur pied le système de santé en France.
Rapprochement de la médecine de ville de l'hôpital, rallonge budgétaire, fin du numerus clausus pour les étudiants en médecine : c'est un chantier colossal auquel s'attaque Emmanuel Macron aujourd'hui pour réformer le système de santé. Le plan Santé, qu'il dévoile en personne, à l'Elysée, ce matin, veut répondre au malaise des hospitaliers, nombreux à se plaindre de la pression financière qui les étreint, au détriment de soins de qualité, mais aussi aux médecins libéraux, qui croulent, parfois, sous la paperasse ainsi qu'aux patients, qui se plaignent de ne pas trouver de médecins rapidement, partout en France. La transformation en profondeur de notre système de santé ne se fera pas du jour au lendemain, a prévenu le chef de l'Etat. Assortie d'une rallonge de 400 millions d'euros pour les dépenses de santé l'an prochain, cette carte médicale se redessine autour de trois axes. Pour répondre au problème des déserts médicaux, pas de mesure de coercition, envisagée par l'exécutif, à ce stade. L'Elysée dit miser sur un engagement de tous. C'est une question de responsabilité des jeunes médecins, dit également Christine Louchet, directrice de l’hôpital de Chaumont-en-Vexin, dans l'Oise, situé dans un désert médical. Dossier signé Tara Schlegel et Anne-Laure Chouin.
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