

2 semaines après son viol présumé par un policier à Aulnay-sous-Bois, Théo a appelé au calme à sa sortie l'hôpital, hier. Mais une manifestation de soutien, à Bobigny s'est terminée en échauffourées, hier. Par ailleurs, un des amis de Théo témoigne aujourd'hui à l'IGPN d'autres violences policières.
Dans le sillage de l'affaire Théo : Deux semaines après son viol présumé par un policier à Aulnay-sous-Bois, le jeune Théo, 22 ans, est sorti de l'hôpital hier. Dans cette affaire, quatre policiers ont été mis en examen. L'un est poursuivi pour viol, les trois autres pour violences volontaires. Hier soir, un rassemblement de soutien à Théo, non déclaré en préfecture, a eu lieu à Bobigny en Seine-Saint-Denis. 200 manifestants, jeunes pour la plupart, ont été dispersés par des gaz lacrymogènes. Des échauffourées ont éclaté, ensuite, pendant près de quatre heures avec les forces de l'ordre. 13 interpellations, des vitres de voiture brisées. Reportage de Géraldine Hallot.
Et les enquêtes se poursuivent dans les affaires d'Aulnay-sous-Bois : Après Théo, une deuxième plainte pour violences policières a été déposée par l'un de ses amis. Mohamed K., un jeune homme de 22 ans. Il dit avoir été passé à tabac, notamment par le policier mis en examen pour viol dans l'affaire Théo. Mohamed K., qui avait témoigné dans L'Obs, doit être auditionné aujourd'hui par l'IGPN, la police des polices. Explications d'Emmanuel Leclère. Quelle police pour nos banlieues ? C'est le thème de Hashtag, le RDV auquel vous pouvez participer via les réseaux sociaux, à retrouver ce matin dans le journal de 7h30.
Alors que la pression judiciaire s'accentue sur François Fillon, sa famille, Les Républicains, tente de resserrer ses rangs et de rassurer les militants : Dans un communiqué publié hier, le parquet national financier explique ne pas envisager, en l'état, un classement sans suite de l'enquête sur les emplois fictifs présumés de Penelope Fillon, l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle. François Fillon, en difficulté à 2 mois du 1er tour, répète qu'il est prêt à aller jusqu'au bout et il dit s'en remettre, désormais, au seul suffrage universel, alors qu'au début de cette affaire, il avait déclaré que seule une mise en examen pourrait le faire renoncer. Sa famille politique veut, elle, afficher son unité. 17 "orateurs" Les Républicains multiplient les réunions publiques dans toute la France, jusqu'à ce soir, de François Baroin, hier à Toulouse, à Luc Chatel, Valérie Pécresse en passant par Eric Woerth ou Gérard Larcher. Le président du Sénat était hier soir à Villemomble, en Seine-Saint-Denis pour tenter de remonter le moral des troupes. Reportage de Thibaut Cavaillès.
Marine Le Pen reconnaît avoir salarié de manière fictive son garde du corps comme assistant parlementaire, selon Mediapart et Marianne : Marine Le Pen a fait cette déclaration aux enquêteurs de l'Olaf, l'organisme anti-fraude de l'Union européenne. La présidente du Front national, qui siège également au Parlement européen, aurait, selon ce document, essayé d'obtenir la régularisation de dépenses antérieures non payées par Bruxelles. Ce rapport a été transmis au parquet de Paris, qui a ouvert, en décembre dernier, une information judiciaire notamment pour travail dissimulé et escroquerie en bande organisée.
Dans ce contexte, Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, choisit de jouer la carte de la transparence : Le candidat du PS à la présidentielle a choisi de dévoiler spontanément sa déclaration de situation patrimoniale et de présenter, par l'entremise de son trésorier de campagne, 10 mesures pour moraliser la vie politique en pleine affaire Fillon. Benoit Hamon auquel pourrait se rallier le Vert Yannick Jadot. Les électeurs de la primaire écolo ont approuvé, hier, à une écrasante majorité, près de 90% de votants, l'ouverture d'un dialogue entre leur champion, Yannick Jadot et le socialiste Benoît Hamon, pour présenter une éventuelle candidature unique au premier tour de la présidentielle, le 23 avril prochain.
Aux Etats-Unis, Donald Trump laisse éclater sa colère et sa frustration, lors d'une conférence de presse où il évoque également un "holocauste nucléaire" : Après un mois passé à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis, critiqué pour sa politique migratoire et pour les rapports de certains membres de son équipe avec la Russie, s'en est vertement pris, hier, à la presse, à la justice ou encore aux démocrates accusés de saper ses efforts. 1h30 de conférence de presse tendue, parfois décousue où Donald Trump a également évoqué le spectre d'un "holocauste nucléaire". Par ailleurs, le recours à la dissuasion nucléaire par les Etats-Unis, pour défendre la Corée du Sud et le Japon, à la suite du tir de missile nord-coréen dimanche, a été évoqué, hier, par Rex Tillerson, le chef de la diplomatie américaine. Il était très attendu au sommet du G20 qui se déroule en ce moment à Bonn, en Allemagne. Mais ce ne sont pas ses déclarations qui ont dissipé le brouillard qui entoure la politique étrangère de l'administration Trump. Précisions à Bonn d'Hervé Toutain.
L’OTAN, les relations avec la Russie, la guerre en Syrie à l’ordre du jour de la Conférence Sécurité de Munich qui s’ouvre aujourd’hui : La chancelière Angela Merkel y rencontrera pour la première fois le nouveau vice-président américain Mike Pence. Alors que les Etats-Unis réclament davantage d’efforts financiers à leurs alliés de l’OTAN, l’Allemagne se sent particulièrement visée, car son budget défense est encore très loin de l’objectif des 2% du PIB.
Il y a un an, l’Union Européenne signait un accord avec la Turquie pour réguler l'entrée des migrants en Europe, un échec patent pour Amnesty International : Selon son rapport publié cette semaine, les demandeurs d’asile ne sont globalement pas reconduits en Turquie à leur arrivée dans les îles grecques, ils ne peuvent pas non plus prétendre à une relocalisation en Europe. Ces migrants se retrouvent donc bloqués sur ces îles grecques, dans des conditions souvent précaires. C'est le cas de milliers de Syriens. Certains sont même renvoyés dans leur pays. Explications Joséphine Van Glabeke.
L'équipe
- Journaliste
- Réalisation
- Journaliste