11 candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle le 23 avril prochain, dont 5 sont invités à 21h ce soir pour un débat sur TF1. Parmi eux, Benoît Hamon a voulu lancer une nouvelle dynamyque, hier, lors d'un meeting à Paris-Bercy.
" Tout commence aujourd’hui ! " : C'est ce que Benoît Hamon a lancé, hier, devant près de 20.000 personnes dans un Palais Omnisport de Paris - Bercy plein comme un œuf. Oubliée la campagne dominée par les affaires de François Fillon, place aux idées, espère le vainqueur de la Belle alliance populaire. Benoît Hamon sait qu'il doit convaincre : à la fois, les Français, avec à 21h ce soir, le débat sur TF1 entre les 5 candidats à la présidentielle donnés en tête des sondages, à J-34 du premier tour, convaincre également ses troupes, ébranlées par les défections de cadres socialistes. C'est donc une nouvelle dynamique que Benoît Hamon a voulu lancer, hier, à Bercy. Reportage de Ludovic Piedtenu.
Un débat télévisé pour aider à choisir son candidat ? Marine Le Pen, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont été invités par TF1 à participer à un débat, ce soir, à 21h. Il faudra attendre le 4 avril prochain, pour retrouver sur BFMTV et CNews les 11 candidats à la présidentielle pour un débat au grand complet, avec Nathalie Arthaud, François Asselineau, Jacques Cheminade, Jean Lassalle, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan. C'est la première fois depuis 1974 que des débats télévisés sont organisés avant le premier tour. Jusqu'ici, il y avait un débat unique entre les deux finalistes avant le second tour. Et ce que peuvent en attendre les électeurs potentiels, c'est que le débat public commence véritablement sur le fond, parce que jusqu'ici, à cause des affaires dominant l'actualité, les idées n'ont pas vraiment eu droit de cité. Ce qui génère, chez de nombreux électeurs, une très forte indécision. Analyse du politologue Martial Foucault, directeur du CEVIPOF, le centre d'étude de la vie politique française, interrogé par Stéphane Robert.
L'écho de la présidentielle française jusqu'en Allemagne, avec l'élection de Martin Schulz à la tête du SPD : Les sociaux-démocrates du SPD ont, hier, porté à leur tête Martin Schulz, pour tenter de détrôner la chancelière conservatrice, Angela Merkel, et son parti, la CDU lors des élections en septembre prochain. L'ancien président du Parlement européen a été élu, et c'est du jamais vu, à l'unanimité, hier, lors d'un congrès euphorique du SPD. Correspondance à Berlin de Nathalie Versieux.
Le Premier ministre irakien s'est envolé pour les Etats-Unis : Haider al-Abadi doit rencontrer le président Donald Trump et participer, mercredi, à une réunion de la coalition antijadiste, qui regroupe 68 pays engagés contre le groupe Etat islamique. Sur le terrain, d'intenses combats se sont déroulés, hier, à l'ouest de Mossoul, la deuxième ville d'Irak que les forces fédérales tentent de reprendre à Daech. La police fédérale et la Force d'intervention rapide, équipées de fusils d'assaut et appuyées par des hélicoptères, progressaient à proximité du Tigre, le fleuve qui coupe en deux la métropole du nord de l'Irak. Mais les forces irakiennes n'ont pas encore réussi à briser les lignes de défense du groupe Etat islamique aux abords de la vieille ville, où se trouvent encore plus de 600.000 civils. Les combats ont déjà entraîné l'exode de 150.000 hommes, femmes et enfants.
Famine et exode en Afrique : Un demi-million de personnes ont fui le Sud-Soudan, un Etat plongé dans la guerre civile. Depuis le mois de juillet, les combats se sont intensifiés dans cette zone fragile où plus de 20 millions de personnes sont menacées par la famine du Nigéria au Yémen en passant par le Sud-Soudan. Les Nations unies ont récemment considéré qu’il s’agissait de la pire crise depuis 1945. Et des réfugiés traumatisés, privés de toute ressource, arrivent par petits groupes en territoire ougandais. Reportage d'Olivier Poujade et Gilles Gallinaro depuis la ville ougandaise de Bussia, à la frontière avec le Soudan du Sud.
De l'alcool, du cannabis et de la cocaïne, retrouvés dans le corps de Ziyed Ben Belgacem : L'homme a été abattu samedi à l'aéroport d'Orly, après avoir attaqué une patrouille de l'opération Sentinelle. Après les résultats de l'autopsie, communiqués hier soir, les enquêteurs cherchent encore à en savoir plus sur les motivations de cet homme de 39 ans, bien connu des services de police. Autre question en suspens, celle de l'efficacité de l'opération Sentinelle, mise en cause par des experts de la sécurité, car c'est la quatirème fois que des militaires sont directement attaqués, depuis la mise en place du dispositif, après les attentats de janvier 2015. On y revient dans le journal de 7h30.
Quelques semaines après l'"affaire Théo", au moins 7.000 personnes ont manifesté, hier à Paris, contre les "violences policières" : Derrière une banderole "Justice et dignité, stop à l'impunité policière", on trouvait des représentants associatifs, politiques et syndicaux, notamment des membres du NPA et de Solidaires.
Des sans-papiers occupent un bâtiment du marché de Rungis pour obtenir une régularisation : Ils sont 120 exactement à occuper un bâtiment du marché de Rungis. Ces salariés clandestins réclament leur régularisation, appuyés par la CGT, qui organise une conférence de presse, ce matin. Le mouvement a commencé il y a quatre jours et il va se poursuivre jusqu'à ce que la préfecture du Val-de-Marne leur délivre un récipissé de six mois avec autorisation de travail. Les syndicalistes et les travailleurs sans-papiers ont improvisé un petit campement, où ils peuvent manger et dormir. Maïwenn Bordron les a rencontrés dans le hall de la Tour Semmaris, le centre administratif du marché de Rungis, qu'ils occupent.
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